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ie suis, le confesser franchement, bien aflig6 de n'avoir

pa.s compris. се qui т'а 6t6 6crit li-dessus аи mois d'Avril,

et је vous prie, m-r le prince, d'en pr6senter mes tr&-

humbles excuses l'Empereur.

Les deux ministres que j'ai cit(s m'ont repr6sent6 que lo

sort du roi de Naples sera tout-i-fait d6sesp6rant quand,

rbduit quitter Naples, il пе pourra pas тёте conserver

les Calabres, ой le secours de под troupcs• aurait 6t6 le

plus n6cessaire, et qu'en perdant ces deux provinces il se

trouvera тёте dans ипе situation tr&-pr6caire еп Sicile,

qui est dominde рат les Calabres, les descentes des

Francais seront tr&-faciles. Ils ont vu avec regret qu'on

s'int{resse chez поид beaucoup plus la conservation de

1'Empire 0ttoman qu'i celle des royaumes du roi des Deux-

Sicilcs, quoique l'attaque de ces derniers, surtout du royaume

Naples,

soit infniment plus facile pour les Francais,

qui у ont d6ji des troupes stationn6es, qu'ils peuvent аид-

menter sans rencontrer d'obstacles, ni avoir besoin de па-

vigation, par les troupes qu'ils ont dbji dans lcs trois

l{gations,

jadis papales et qui font actuellement partie de

la R6publique Italienne, ои plut0t sont devenues provinces

de Bonaparte; qu'il пе s'agit plus de faire transporter notre

secours de Corfou Naples, et provoquer par les hosti-

lit€s francaises, mais qu'il est question de les porter dans

les Calabres que les Francais auroht r6duit le roi

s'embarquer роит la Sicile; que ces provinces dont il est

fait mention, sont d'une telle facilit6, &tre dbfendues que

dans la guerre pass€e le cardinal Rufo п'а jamais permis

аих Francais do franchir les d6flCs qui у et ой

les дёпёгаих du Directoire furent si souvent battus qu'ils

furent 0blig6s d'y renoncer la fin.

Еп те disant ceci,

les deux ministres ont ajout6 que

l'ambassadeur qui part aura ordre de prier