261

Vienne ее de Berlin, est telle qu'aucune d'elle ne.se mouvra

sans qu'on lui donne l'appAt des acquisitions faire; qu'il

para1t impossible de les engager toutes les deux ensemble

dans ипе coalition • соттипе, vu la haine implacable qai

rt>gne entre elles, et сотте celle de Vienne а plus de moyens

mettre еп oeuvre, e'est sur elle qu'il faut porter la vue,

et par cons6quent lui proposer des indemnitbs

pour satisfaire sa cupidit6 sans faire du tort аис.ипе autre

puissance qu'i la France, et d'autres pays qui ont 6t6 de

tous tems dans sa d6pendance, et qui se trouvent actuellement

subjugubs par elle. Ils m'ont dit que се qu'ils allaient ехро-

ser btait роит communiquer та соит des idbes qu'ils ont

sur се sujet, et que si l'Empereur les approuve et les fait

proposer Vienne, elles pourraient engager le

autrichien se d6clarer plus t6t contre Bonaparte; que si la

guerre соттепсе avec vigueur et continue avec la

maison d'Autriche aurait tout се qui compose l'6tat

еп terre.ferme, et dont la moiti6 est pr6sent la pr6-

tendue Rbpublique Italienne; qu'elle aurait aussi le Milanois,

le Mantouan et tout се qu'elle poss€dait еп Italie аи то-

ment que les Franqais envahirent cette partie dans le courant

de la guerre que l'archiduc Ferdinand serait retabli

dans le duchb de М0(1ёпе et l'indemnit6 qu'il а еие еп Alle•

тадпе serait possEd6e рат la cour de Vienne; que le roi de

Sardaigne serait remis dans tous ses Ctats qu'il possbdait

avant l'envahissement de Bonaparte, mais que роит mettre

l'Italie plus l'abri des invasions franqaises, et pour que le

roi de Sardaigne, son gardien naturel, f0t plus еп 6tat de

la d6fendre, оп lui donnerait tout l'6tat de GQnes avec les

fefs irnp6riaux qui у sont enclav6s; que c'est рат le territoire

gbnois, dont le gouvernement а 6t6 constamment

la France, que les arm€es franqaises ont p6n6tr6 еп Pi6mont,

et que par cet arrangement propos6 оп 6vitera la r6p6tition