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Vienne ее de Berlin, est telle qu'aucune d'elle ne.se mouvra
sans qu'on lui donne l'appAt des acquisitions faire; qu'il
para1t impossible de les engager toutes les deux ensemble
dans ипе coalition • соттипе, vu la haine implacable qai
rt>gne entre elles, et сотте celle de Vienne а plus de moyens
mettre еп oeuvre, e'est sur elle qu'il faut porter la vue,
et par cons6quent lui proposer des indemnitbs
pour satisfaire sa cupidit6 sans faire du tort аис.ипе autre
puissance qu'i la France, et d'autres pays qui ont 6t6 de
tous tems dans sa d6pendance, et qui se trouvent actuellement
subjugubs par elle. Ils m'ont dit que се qu'ils allaient ехро-
ser btait роит communiquer та соит des idbes qu'ils ont
sur се sujet, et que si l'Empereur les approuve et les fait
proposer Vienne, elles pourraient engager le
autrichien se d6clarer plus t6t contre Bonaparte; que si la
guerre соттепсе avec vigueur et continue avec la
maison d'Autriche aurait tout се qui compose l'6tat
еп terre.ferme, et dont la moiti6 est pr6sent la pr6-
tendue Rbpublique Italienne; qu'elle aurait aussi le Milanois,
le Mantouan et tout се qu'elle poss€dait еп Italie аи то-
ment que les Franqais envahirent cette partie dans le courant
de la guerre que l'archiduc Ferdinand serait retabli
dans le duchb de М0(1ёпе et l'indemnit6 qu'il а еие еп Alle•
тадпе serait possEd6e рат la cour de Vienne; que le roi de
Sardaigne serait remis dans tous ses Ctats qu'il possbdait
avant l'envahissement de Bonaparte, mais que роит mettre
l'Italie plus l'abri des invasions franqaises, et pour que le
roi de Sardaigne, son gardien naturel, f0t plus еп 6tat de
la d6fendre, оп lui donnerait tout l'6tat de GQnes avec les
fefs irnp6riaux qui у sont enclav6s; que c'est рат le territoire
gbnois, dont le gouvernement а 6t6 constamment
la France, que les arm€es franqaises ont p6n6tr6 еп Pi6mont,
et que par cet arrangement propos6 оп 6vitera la r6p6tition