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Деиста граи Вороицова киязю Чарторыжскоиу, 288.
Londres, се 28 Septembre (10 0ctobre) 1804.
М-т Pitt et mylord Harrowby avec lesquels j'ai longue-
ment par16 sur toutes les communications que је leur ai faites,
m'ont exprim6 combien le roi est reconnaissant des senti-
ments дёпётеих que l'Empereur d6ploye avec tant de pers6-
v6rance pour la d6livrance de l'Europe du јоид de Bonaparte;
combien sa majest6 admire la profonde sagesse et la pr6.
voyance de S. М. 1., qui du le commencement de cette
guerre а compris les vues sinistres de l'usurpatqur corse; il
п'у а que l'Empereur seul sur le continent qui l'a d'abord
observ6 (се qai est vrai, саг le roi de SuMe п'а manifestb
sa тајйёте de penser qu'apru que le duc d'Enghien fut
enlev6, presque sous ses уеих, sur le territoire de son beau-
p>re) et que nonobstant que ses eforts Vienne n'ont pas
encore 6t6 couronn{s de succu qu'on devait у attendre, le
roi que la maison d'Autriche sentira, enfn, que l'Em-
pereur de Russie la sauve elle.m&me, еп tAchant de la per-
suader s'unir avec lui pour la d61ivrance de l'Europe;
que le roi es@re que S. М. 1. пе se rebutera рад de la
pusillanimit6 autrichienne, et qu'en continuant la presser,
la c.hose se terminera рат ип accord salutaire pour tout le
continont.
Dans се long entretien que j'ai еи avec ces ministres
s6par6ment, је les ai trouv6s absolument unanimes sur tous
les points que j'ai pass6s avec еих еп revue. Leur opinion
est que l'avidit6 insatiable d'agrandissement des cours de