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m'expliquer, ои de faire mieux; ј'у reconnaltrai l'amiti6
que vous voulez bien те conserver. Је vous dois
bien des remerctments роит les lettres que vous
m'avez ecrites. Elles sont rcmplies d'objets du plus grand
int6ru, dont је ferai топ proft. Le prbcis sur m-r Pitt
est parfait, et tout се que је vous dirai се sujet c'est que
је suis de votre avis. C'est ип usage etabli
d'envoyer les d6peches аи Conseil; mais tout се qui est ип
реи important et се qui exige du secret est soustrait. L'on
n'envoye que des rapports moins consequents; de cctte facon
l'inconvenient est lnoindre. Cela n'empeche pas qu'il vaudrait
mieux que la chose n'e0t pas lieu du tout. Les clabaudages
continuent toujours; ces messieurs пе peuvent restcr tran-
quilles, et сттпе ils prennent successivement des for-
mes et des sentiments dif6rents selon qu'ils supposent аи
gouvernement d'autres id&es. Quoique l'on fasse, ils trou-
veront tout mal. pourtant que ces criailleries пе
feront pas de mal, quant l'essenticl; leurs se bor-
neront des choses partiellcs et de dbtails, mais qui сереп •
dant ont quelquefois des suites fAcheuses роит tout l'enscmble,
sans compter les dbgoats dont il faut s'abreuver; quant
cela il faut сп prendre son parti et s'armer de patience
tant qu'on le pourra.
Novossiltzof а rendu compte de la commission que le roi
lui а d'exprimer l'Empereur son d6sir que vous
restiez votre poste. Par le courrier suivant је vous
rai се sujet, monsieur le comte; c'est de
vous seul et de vos convenances que d6pend la
prolongation de votre sbiour еп Angleterre. L'Empereur пе
pourra faire repondre que d'apr& les dt;sirs du roi. D'un
autre c0t6 le chancelier vient de m'bcrire, la
rbception de vos lettres par Boesler, et те marque son
sir роит que vous reveniez ici. Јс vous avoue que cela те