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ans, et qui jouit de la confance tant de sa proprc cour que
de celle aupru de laquelle il est accr€dit€; que d'ici il part
incessamment ип nouvel ambassadeur, beau et ami du
secr6taire d'6tat, et ami intime du premier ministre; que
muni de la plus grande confance се sera lui sans dout.e qui
coopbrera avec m-r le baron Stedingk cet accord, s'il а
jamais lieu.
J'ai 6t6 forc6 de lui r€pondre de cette ратсе
qu'€tant Weymouth le roi, еп те parlant du corps diplo-
matique dans се pays, quand il est venu m-r Silverhielm,
те dit: „Celui-li est ип homme dans les plus mauvais prin-
cipes; il est tout attach6 la France, et оп пе peut et оп
пе doit pas avoir еп lui аисипе confance“. Еп retournant
ici је le racontai mylord Harrowby, qui т'а dit que le roi
avait raison, et те raconta que се Silverhielm d6nature
dans ses rapports le sens de се qu'il lui dit 0Tciellement,
qu'il а тёте Ecrit son roi que lui, lord Harrowby, lui avait
dit que si le roi de Su>de veut avoir des subsides, il faut
qu'il donne des troupes la disposition de la
Grande•Bretagne pour les employer ой elle veut, се qui
jamais пе lui а 6t6 dit; que c'est le roi de Su\le lui-meme
qui, piqu6 d'une telle comfunicatioh, l'a racontbe m-r Ar-
buthnot, et qu'en cons6quence оп а 6crit аи ministre anglais
du roi de de faire entendre sa majest6 qu'il
est impossible de nbgocier ici avec le ministre qu'il tient
Londres.
Lord Harrowby, еп те communiquant ces faits, т'а ajoutb
qu'il vaut mieux пе faire аисип accord avec la Suue que
du scu et par l'entremise de la Russie, et conjointement
avec elle; il те r6p6ta encore cette occasion се que lui et
m-r Pitt m'ont dit souvent: „Nous n'avons de confance que dans
la Russie seule; саг c'est le seul pays sur le continent ой
le Souverain, ainsi que son sont sages, 6clair6s,