Les arm6es grecques et romaines avaient ип tact, dont
malheureusement il пе поив reste que le пот: elles mar•
chaient toujours еп cadence аи son des instruments et d'un
pas 6gal, sans troubler leurs ordres, • ni confondre leurs
rangs; elles allaient avec joie afronter la mort.
Lycurgue regardait сотте indigne d'une nation ]ibre et
g6n6reuse telle que la grecque, de massacrer de sang-froid
des gens 6pars, d6band6s, hors &6tat de se rallier. Cette
maxime n'6tait pas moins avantageuse qu'honorable аих
Spartiates: сеих qui combattaient contre еих\ assur6s qu'en
8'opiniAtrant leur tenir t&te ils avaient tout redouter,
et rien еп fuyant, prdfbraient souvent le parti de la fuite
ипе dbfense trop obstin6e.
Dans les beaux de la Grbce, tout citoyen 6tait
soldat; quand il s'agissait du salut de la patrie, ои de la
d6fense de son propre pays, personne n'6tait dispens6 de
prendre les armes: les plus vigoureux marchaient еп сат-
радпе, les jeunes gens et les vieillards demeuraient pour la
garde des remparts.
Оп а d6ji senti la n6cessit6 d'avoir des troupes 16Ores,
reconnu aussi que les pertes que l'ennemi fait essuyer еп
d6tail раг leur тоуеп, se multipliant de jour еп jour, rui-
nent enfn l'armee la plus leste et la mieux compos6e.