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4 (16) VII-bre sur l'occupation de Moscou раг le Corse

et les rCflexions qu'il fait dans се rapport, еп disant

que la prise de Moscou n'est pas la prise de toute la

Russie, que cette dernibre пе d6pend d'une ville que

l'ennemi пе pourra pas garder; се rapport, еп ип mot,

1ui fait ип honneur infni: саг il fait voir qu'il est aussi

habile homme d'6tat, qu'il est habile commandant d'arm6e.

Et c'est cet homme qu'on а employC exercer des

recrues et des milices (арж qu'il а commandC des ar-

m6es avec gloire et дадпб des batailles), tandis qu'on fai-

sait l'Cpreuve de donner le commandement ип homme

qui п'а jamais еи de commandement supr@me. Оп

n'aime que trop les nouveaut6s et les exp6riences; les

exp6riences пе sont bonnes que dans la physique ехрб-

rimentale, mais elles пе valent rien еп politique, еп

fnances, еп 16gislation, еп administration et еп mili-

taire. L'Empereur est fort enclin аих innovations, mais

il est encore plus pouss6 par ses incapables ministres,

dont il п'у еп а pas ип qui soit homme d'6tat et tous

ont la rage de s'illustrer par des nouveaux projets, par

des nouveaux rbglements. Aussi оп а tant travai116 la

pauvre Russie dans tous les sens, qu'il est 6tonnant de

voir qu'aprbs toutes ces fatales exp6riences avec les-

quelles оп l'a tant tortur6e, elle puisse encore etre telle

qu'elle est.

Toute l'Europe est 6tonn6e que Roumantzofreste еп

р1асе. Quand il а 6t6 Paris et que le Corse 6tait еп

Espagne, ипе lettre de Champagny, adress6e аи Сот-

se, а 6tC intercept6e et imprim6e Cadix et puis

Londres. Champagny, еп parlant de Roumantzof, dit

son maftre: „Il п'у а pas de Franyais qui soit

plus sincbrement attach6 v. т. i. que le comte

RoumantzoW. Et cet homme si d6vou6 се диеих