Николай Михайдычъ, celles de Nicolay, qui а beau-

соир de correspondants P6tersbourg qui l'informent

de се qui se fait notre armbe, et la lettre de Марья

votre tante, toutes те rassurent sur votre

compte.

J'apprends avec plaisir que vous avez pris plusieurs

oficiers bless6s avec vous Moscou, cela est digne

de vous: ils seront mieux soignbs dans notre maison

que partout ailleurs. C'est ипе charitb envers еих сотте

hommes et c'est ип devoir сотте camarades; mais il

у а si реи de gens qui connaissent et sentent cette

charit6 et се devoir. Qu'il est bien heureux pour moi

de voir qu'en toute occasion depuis que vous 0tes

sorti de l'enfance, vous avez d6ploy6 le caractbre le

plus charitable et l'Ame la plus 6levCe qu'on peut avoir.

Је suis fer d'avoir ип fls et ипе flle сотте сеих

que la Providence т'а donn6s. Chacun d'eux est pre-

cis6ment tel que је le d6sire.

Оп fait courir le bruit, d'aprbs ип prbtendu bulletin

du Corse, qu'il est entr6 Moscou le 14 ои le 17

VII-bre п. st. Сотте dans ces nouvelles, outre la dis-

cordance des dates, il n'est rien (lit de notre armde,

qui certainement пе serait pas restbe spectatrice inactive

des marches des Franeais vers la capitale; ainsi јепе

crois gubre се bruit. Mais еп supposant тёте чие

le Corse soit entr6 Moscou, il пе trouvera que les

murs des maisons, сат les Russes пе sont pas des Vien-

nois et des Berlinois, qui restent, vont faire des ha-

rangues de f61icitation аи Corse, lui payent des соп-

tributions et entretiennent leurs frais les g6n6raux.

Quand cela serait vrai qu'il soit еп possession de Moscou,

је suis sar que dbs que vous avez su l'approche de

l'arm6e ennemie, vous etes all6 avec votre petit h0pi-