Vous пе pourrez pas assez vous repr6senter l'enthou-
siasme qu'on а ici роит les Russes; g6n6raux, oficiers,
soldats, nobles, bourgeois et реир1е , tous sont estim6s,
admir6s et lou6s; le пот russe est prononc6 avec
respect, et tout le monde convient que c'est la nation
qui а surpass6 toutes les autres еп fait d'amour роит
la patrie, qui а dbploy6 le plus de magnanimitb et de
g6n6rosit6. Cette admiration est bien juste, саг vrai-
ment nos chers compatriotes ont surpass6 tous les
autres peuples еп fait de patriotisme. Les noms de
koutousof et de Rostoptchine sont r6vbr6s ici et mbri-
tent bien de l'@tre. Је suis tout бет de la gloire de
mes compatriotes; mes amis, еп те rencontrant, то
disent toujours qu'ils m'envient l'honneutr d'@tre Russe.
Nous venons de perdre le comte Front, qui est
mort il у а quatre jours. Il у а 13 ans que је m'btais
intimement li6 avec lui, et aprbs le prince Castelci-
cala il п'у а аисип 6tranger роит qui javais plus
d'amiti6.
Подучено 7 Генв. 1813.
Londres, le IX-bre 1812.
Longuinof, notre ami, pour те tranquilliser de се
que је n'avais de vos nouvelles рат le dbfaut de сот-
munication de poste entre Wladimir et la r6sidence,
т'а envoy6 votre lettre du 20 VII-bre, que vous avez
6crite аи chevalier Wilson l'arm6e et que celui-ci
lui communiqua; је vois par elle que votre blessure
va de mieux еп mieux.
Quelle nation! Сотте elle а 6t6 реи соппие поп-
seulement des 6trangers, mais тёте de son propre дои-