vernement, qui croit que поиз avons besoin des Alle-
mands et que sans des Finnois, des Estoniens, des
Livoniens, des Courlandais, des Prussiens et Wurtem-
bergeois, qui remplissent la cour et tous les (16parte-
ments, la Russie serait perdue. Le prince koutousof
et. le comte Rastoptchine jouent les r01es brillants et
honorables de quoiqu'ils пе savent pas
plus (le latin que leur modble, еп dbpit de l'opinion de
l'illustre Сперанской, qui а d6cid6 qu'un gentilhomme
russe n'est bon rien s'il пе sait pas le latin, et се)а
айп de remplacer la noblesse par des поповичи, des
fls des дьачокъ et des пономарь, qui ont appris cette
langue dans les s6minaires. Се Сперанской et les
pauvres ministres qui l'ont soutenu, ont fait l'impos-
sible роит exasp6rer cette noblesse vraiment поЬ1е et
qui еп dCpit de tout се qu'on а fait contre elle est
rest6e fdble аи Souverain, роит пе pas voir crouler leur
patrie аи bord du pr6cipice. Оп а fait tout аи monde
роит abattre l'esprit patriotique, pour diviser la nation,
роит soulever le peuple contre les nobles, pour faire
еп ип mot tout се qui 6tait utile Corse et
аих ennemis de la patrie. Le пот de koutousof res-
tera роит toujours dans la postbrit6 la plus recu16e,
v6n6r6 et respect6 parmi toutes les nations du
monde, et ces mOmes sentiments parmi les Russes
seront accompagn6s par la plus profonde reconna.is-
sance.
Faites bien mes amitibs notre ami le ch. Wilson.
Tous сеих que је rencontre, tous сеих qui m'6cri-
vent, те disent qu'ils m'envient d'@tre Russe, que та
nation est la premibre de l'univers. Et ils ont raison,
car cela est vrai.