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il peut seulement avoir des sec,ours et des munitions. Је

crois que се диеих de Corse aurait bien voulu 6tre

plut0t Paris qu'h Moscou, d'oh il lui sera trbs-diflcile

de sortir sans essuyer beaucoup de dCsastres et de honte.

Le rapport du erince koutousof l'Empereur fait voir

qu'il est aussi homme d'btat qu'il est habile capitaine;

car il lui r6pbte deux fois que la perte de Moscou

n'est la perte de l'empire. Cela est tRs•vrai. Les mi-

nistres pusillanimes, qui malheureusement gardent еп-

соте leurs places, пе sont pas de l'avis du prince

marbchal. Ils auraient prbfbrb ипе paix abjecte, qui

mettrait la Russie dans l'avilissement inf&me ой se

trouve l'Autriche, que de soutenir ипе guerre pesante,

mais glorieuse et qui conservera l'empire Russe, ои

plutot lui regagnera l'ind6pendance qu'elle avait perdue

depuis 5 ans vis-iL vis (Гип infdme диеих que la Corse

а vomi sur le malheureux continent, sur lequel tous

les souverains ont еи le malheur de n'avoir que des

ministres infdmes ои stupides.

Longuinof т'аппопсе ипе nouvelle qui m'accable de

douleur: c'est la mort du prince Bagration. Perte irr6-

parable et que tout bon Russe doit pleurer ambrement!

Son courage brillant, son activit6 infatigable, son ех-

p6rience, son соир d'oeil militaire qu'il avait naturelle-

ment et qu'il avait perfectionnb еп servant sous le

grand Souvorof, dont il Ctait le g6n6ral le plus employ6

et le plus ch6ri! Il Ctait digne d'@tre le second du

prince-mar6chal, et quand оп considbre l'Age de celui-

ci et l'Age du d6funt pr. Bagration анес sa sant6 ro-

buste, l'espoir de la Russie se tournait vers lui, si оп

avait le malheur de perdre l'autre. Cet 6v6nement est

ип vrai malheur роит la Russle et роит vous еп рат-

ticulier, car је sais qu'il avait beaucoup d'amiti6 роит