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cevant топ coucher l'aurore du jour heureux et
propice qui dissipera les t6nbbres dont nous avons
6t6 envelopp6s.
C'est роит moi, monsieur le comte, ип regret mor-
tel de те savoir si prbs de votre excellence et de
pas еп 6tat de те trouver sur son passage. Се то-
ment e0t 6t6 le plus doux de та vie et m•aurait fait
oublier les malheurs dont је те trouve ассаЫ6 топ
couchant, aprbs avoir joui pendant tout le cours de
та vie d'un bonheur presque sans m6lange.
Је vais par occasion, monsieur le comte, hazarder ипе
d6marche sur le motif de laquelle votre excellence пе
pourlt pas se m6prendre.
Је пе suis pas pr6cis6ment li6 d'amiti6 avec m-r le
le baron de Mestmacher, mais ayant еи occasion, il у
а quelques ann6es, de faire ипе course Dresde, је [е
trouvai g6n6ralement estim6 et aim6. Ј'еп fus сотЫё
d'attentions, et il те donna тёте ипе marque de соп-
fance, еп m'avouant que рас suite d'une injustice es-
suy6e dans son poste de Mitau de la part du duc de
Courlande, il se trouvait endett6, се qui, сотте рёге
de famille, l'afectait infniment, craignant toujours de
mourir avant d'avoir remis de l'ordre dans ses afaires.
Il те pria alors d'en glisser ип mot dans ипе de mes
lettres fbue l'Imp6ratrice. Sa Majest6 те r6pondit avec
bont6 et, sans prononcer sur le fond, те dit que le
poste de Dresde avait 6t6 donn6 m-r de Mestmacher
сотте ип d6dommagement .ипе preuve de
faction de ses services. Cette r6ponse le rendit trbs-
heureux, et sans d6sesp6rer de voir appuyer par le