non-m6rit6e, mais rien de plus diffcile que de renoncer
ипе jouissance qu'on а obtenue et qu'on n'aurait
pas os6 solliciter.
Pour те remettre аи courant, aprbs ипе panse si
longue et si involontaire, •j'ai d'abord besoin de sa-
voir si l'estampe de notre mar6chal, devenu prince
avec le surnom d'Italique, auquel је voudrais joindre
сеах d'Helv.6tique et de Gallique, est parvenue votre
excellence. C'est le comte de Walsh, Irlandais, major
аи service de la Grande-Bretagne, qui еп passant par
Hambourg, l'a regue de m-r de Thouvenay, et s'est
fait ип devoir particulier de la remettre tout еп arri-
vant Londres son adresse. J'aime croire qu'il
п'у aura pas manqu6.
J'avai8, monsieur le comte, remarqu6 avec la plus
grande surprise пе consulter que la gazette de la
conr de Vienne, notre illustre mar6chal commandait
l'arm6e combin6e d'Italie d'une manibre invisible, сот-
те la Providence gouverne le monde, l'exception
qu'on chantait de tems еп tems ип Те Deum celle.
ci, tandis qu'il n'6tait jamais fait mention de l'autre.
Votre excellence т'а donn6 le mot de l'6nigme: j'igno-
rais que le commandement еп chef appartenait m-r
de Thngut et qu'on n'avait emprunt6 notre mar6chal
que роит еп faire son premier aide-de-camp; еп quoi
il faut avouer que le g6n6ralissime Thugut а marqu6
ип grand discernement, et qu'il а mis la- main tout
jnste sur l'homme le plus maniable pour plier sous
ипе tate id6es creuses. Il п'а pas 6t6 moins avis6,
lorsqu'il а trouv6 son aide-de-camp l'ouie ип реи du-
те, de s'en plaindre notre Souverain, sans se douter
peuutre le moins du monde de la r6ponse qu'il еп
recevrait. Enfn, tout се que notre grand'homme а sur-