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encore la guerre de montagnes, que c'est ипе partie
d'6checs qui exige ипе grande connaissance des loca-
lit6s, ind6pendamment de quelques Agles g6n6rales que
le mardchal de Souworow aura bientot co•nnues, mais
que l'incapacit6 du g6n6ral korsakow пе
pouvait lui permettre d'acqu6rir. ll ajoute qu'il est
constant que cette armeke de h6ros n'est point suffsam-
ment pourvue des choses n6cessaires la conserva-
tion de l'espbce, et que cette espdH)e est cependant
trop int6ressante, trop prbcieuse, pour n'@tre pas afec-
t6 do la voir d6p6rir par le d6faut de soins, qui lui
manquent.
ll est certain, monsieur le comte, que j'ai souvent
oui dire que la partie des vivres et celle des hdpitaux
6taient trop n6glig6es dans nos arm6es, et qu'ayec
plus de prbcautions il serait ais6 de conserver tous
les ans ип nombre consid6rable de d6fenseurs la
patrie. J'avais fait passer sous les уеих de feue Sa
Ma.jest6 l'Imp6ratrice les observations que
Howard avait faites sur les hdpitaux еп Russie, et је
crois que Sa Majest6 l'Empereur еп а еи pareillement
connaissance son av6nement; mais le courant d'un
empire immense absorbe trop l'attention pour qu'on
puisse la porter sur tous les objets la fois. 11 faut
convenir que du tems de la monarchie еп France, les
administrations des vivres et des h6pitaux аих arm6es
avaient 6t6 port6es ип haut degr6 de perfect.ion.
Еп soumettant tout cela la sagesse et аи patrio-
tisme de votre excellence, је croirai avoir rempli ип
devoir qui nfest cher. Је suis persuad6, monsieur le
comte. qui vous n'aurez pas perdu de vue les int6r@ts
de m-r le ba.ron de Mestmacher, qui est rest6 Dres•
de priv6 de sa place, sans avoir entendu parler ni de
sa retraite, ni d'aucune autre rbcompense,