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торе prob16matique. Heureusement се salut d6pend еп-

core uniquement de notre Empereur et du gouverne-

ment britannique, de leur union et .de la pers6v6rance,

qu'ils mettront poursuivre leurs grands et g6n6reux

desseins; mais il sera bien essentiel qu'ils fassent ех-

pliquer cet incompr6hensible cabinet de Vienne, et

qn'ils l'obligent de souscrire franchement de certains

principes fondamentaux, сотте le r6tablissement de

la monarchie еп France, sans lequel point de tran-

quillit6 роит l'Europe, et la renonciation tout projet

d'agrandissement, qui п'а jamais 6t6 moins de saison

que dans ип tems ой chacun, commencer par le

plus puissant, est r6duit trembler pour sa conser-

vation.

Је prends la libert6, monsieur le comte, de faire

part ci-joint votre excellence d'une lettre de la Suis-

se, d'assez fraiche date. Је dois те tenir та place

et пе pas те permettre de porter directement de tels

faits et de tels jugements la connaissance de notre

auguste Souverain; mais сотте le zble роит son glo-

rieux service те d6vorera jusqu'au dernier moment

de топ existence, је crois acquitter та dette еп les

communiquant ип ministre aussi 6clair6 et aussi in-

tbgre, qui aura mille moyens d'en tirer parti, s'il les

јиде dignes de son attention. Celui •qui 6crit avait

quitt6, le matin de la date de sa lettre, notre illustre

mar6chal. П est еп 6tat de juger des objets militaires:

il s'est trouv6 l'afaire de Zurich et toutes les аи-

tres qui ont еи lieu еп Suisse. П dit que les Russes

ont fait des miracles еп courage, et qu'on doit еп etre

inconsolable, •puisqu'ils 6taient еп pure perte.

pr6tend qu'en g6n6ral les offciers, qui пе laissent rien

d6sirer tous les autres 6gards, пе connaissent рад