135.

P6tersbourg, се 16 (28) novembre 1809.

А trois heures du matin.

Је пе saurais те coucher sans vous parler encore

de notre cher et bon Michel. Је viens de le quitter,

се cher gargon que је ch6ris сотте le meilleur des

frbres, et је l'ai embrass6 et роит vous, m-r le comte,

et pour sa soeur, еп priant le Dieu tout mis6ricor-

dieux de le prot6ger. Sa dernibre pribre а 6t6 encore

que је vous 6crive par l'occasion de demain pour vous

dire que је l'ai vu аи moment de son d6part. Је puis

vous assurer qu'il se porte bien et qu'il est trbs-con-

tent de se rendre sa destination. Il те l'a r6p6t6

plusieurs fois. S'il est ипе pens6e qui le tourmente,

c'est celle que vous serez dans des inqui6tudes, et

cet 6gard il soufre v6ritablement еп bon et tendre fls.

Mais esp6rons, monsieur le comte. Il est ип de сеих

que la Providence parait vouloir r6server роит des

tems venir. C'est [id6e fhvorite de tont homme de

bien ici, тёте de сеих qui пе le connaissent pas per-

sonnellement„ et il пе faut pas que nous leur c6dions

sur ип espoir si doux, si ravissant! Sans parler de sa

passion pour son m6tier, il est trbs-content de sortir

d'ici, et vraiment роит ип homme pensant сотте lui

се changement d'objets пе pourra que lui faire du bien.

Il у а plusieurs officiers du r6giment de Pr60brajensky

qui ont demand6 0tre transf6r6s dans le sien. Les

voeux de tou.s le ,suivent partout. J'ai vu veyir chez

lui des soldats роит prendre сопдб de leur ci-devant

colonel, et il les embrassait Гип rautre avec ипе

bontt; extr@me. Л tout monwnt et de tous c0t6s оп