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TornCo, се 9 octobre 1810 п. s.

Le jour que vous la bont6 de m'bcrire de chez

lord Haddington, је те trouvais dans le fond de la

Laponie, ипе journ6e des bords de la Norvbge, du

terme de notre marche, menant ипе vie parfaitement

nomade, dressant та tente le soir et l'emportant le

matin, combattant des nubes de cousins pendant la

journ6e, et m•afublant d'une pelisse, d'un bonnet et

de bottes chaudes аи moment de топ coucher. Је vois

par votre lettre du 9 juillet чие vous avez сти alors

чие notre exp6dition n'aurait pas lieu аппбе, et

vous т'еп fblicitez. Је vous avoue cependant que је

suis enchantd de l'avoir faite. Aussi vraiment tout

s'est r6uni роит те la faciliter et те la rendre тёте

agr6able sous plusieurs rapports, et j'ai fait plusieurs

exp6riences qui sont toujours bonnes quelque chose

dans la vie humaine. Је те plais dans la soci6t6

је те trouve: топ со11ёдие est ип galant-homme, et

j'ai avec moi ип јеипе homme de notre Collbge, ип

m-r Langel que j'ai соппи Stockholm notte

mission et que j'ai trouv6 ип excellent сотрадпоп de

voyage; d'ailleurs il connait parfaitement les langues

su6doise et fnnoise. La dernibre surtout nous 6tait la

plus n6cessaire lh-haut, ой le paysan la parle beau-

соир plus que le su6dois, et tout Lapon la сот-

prend et la parle 6galement, quoiqu'il ait ипе lan-

дие lui qui п'а pas la moindre ressemblance avec

le fnnois. Si les r6gions que j'ai visit6es et le pays

тёте ой је те trouve sont ип реи rudes, аи moins

la race d'hommes qui les habite est excellente, et је