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St..P6tersbourg, le 17 janvier 1820.

La confance que votre excellence daigne те t6moi-

gner еп те parlant de la position de son flls те рб-

n@tre de la plus vive reconnaissance et m'impose la

fois le devoir de lui parler sur се sujet avec toute la

franchise et sans аисип r6serve. Instruit.de се qui s'est

pass6 Valenciennes et МаиЬеиде, lors de топ s6-

jour dans cette dernibre ville l'ann6e pass6e, et те trou-

vant t6moin de tems autre de се que Топ faisait ici,

је n'6tais gubres 6tranger се sentiment de (16goat

роит le service aprbs tant d'injustices 0t de d6sagr6-

mens que tout honnOte homme doit 6prouver еп ра-

reil cas, encore plus le c-te Miche1, qui а fait tout pour

recevoir le juste tt•ibut et bien m6rit6 d'une admira-

tion universelle et d2un dbvouement sans bornes que

lui portent non-seulement les troupes qu'il а соттап-

(16es, mais tous сеих еп g6n6ral qui le connaissent

personnellement, ои de r6putation. C'est donc dire qu'il

а pas de militaire еп Russie qui пе partage се sen-

timent g6n6ral. Partant се principe, sur la justesse

duquel il п'у а еи et пе peut exister le moin(lre doute,

votre excellence пе sera 6tonn6e si j•avance

positivement que c'est cette grande r6putation du c-te

Michel et cette afection universelle dont il jouit qui

ont 6t6 les causes de tout се qui est arriv6 lui-mame

ои аи corps d'arm6e qu'il а command6; et роит le d6s-

honneur, dont votre excellence croit qu'il devait avoir

6t6 accablb dans son Ате si grande et sensible, је puis

l'assurer que jamais оп п'а ри avoir la moindre id6e

de cette, nature. Par cons6quent, s'il btait que,stion de