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153.

St.-P6tersboarg, le 29 octobre 1820.

Nous n'avons rien de nouveau de Troppau; mais il

court ici des bruits sinistres sur la disposition des

esprits еп Prusse. Је crains que l'opinion de votre ех-

cellence аи sujet de се pays et de la Flandre пе se

v6rife trop t0t,; •car ип orage funeste plane sur notre

h6mysphbre, et s'il crbve,. les ravages еп seront ter-

ribles. Dieu sait quoi l'on se d6cidera Troppau;

mais il paraft que la Sainte Alliance tombe d'elle-mO-

те, puisque l'Angleterre se refuse prendre part аих

afaires constitutionnelles de l'Europe, et que la France

пе peut pas поп plus se d6clarer contre les bonnes

ои mauvaises constitutions, puisque la sienne est si

r6cente qu'ellc exciterait la jalousie et la m6fance des

Franyais, et que par politique elle пе peut pas voir

avec indif6rence toute entreprise qui donnerait trop

d'influence l'Autriche еп Italie. Il еп faudra bien ve-

nir ипе alliance moins sainte, mais plus raisonnable

et solide.