maladie аи point qu'on avait d6sesp6r6 ип moment de
sa gu6rison. C'est ипе violente attaque de goutte vo-
lante, dont les humeurs s'6taient jet6es sur la poitri-
пе; bien des fois il а essuy6 се mal auparavant,
avec moins de violence. Је l'ai trouv6 bien faible avant-
hier, et il т'а dit que les m6decins lui conseillent et
lui-m@me le sent qu'il faudra partir pour les pays 6tran-
gers et qu'il attend l'arriv6e de l'Empereur роит obte—
nir sa d6mission du ministbre. Dans се moment се sera
ипе perte presque irr6parable, сат оп а beau passer
еп revue les gens qui pourraient aspirer аи ministbre,
оп п'еп voit gubres qui puissent le remplacer. Nos
6nances d6jb sont dans ип 6tat pitoyable, que sera се
encore si les afaires de l'int6rieur se trouvent entre
les mains inhabiles? S'il est vrai que се n'est pas ип
g6nie qui r6git les finances, аи moins оп пе peut lui
еп vouloir, vu que les d6penses de l'Empire sont si
disproportionn6es avec ses revenus, et qu'il п'у а pas
de la faute de m-r Gouriew qu'on пе trouve pas ип
meilleur fnancier que lui, dont les capacit6s se bor-
nent la pratique et la routine. Votre excellence а
raison de dire que се qui forme le plus ип fnancier
еп Angleterre, c'est l'opposition, qui possbde еп elle-
тете des gens habiles pour etre chanceliers de l'6chi-
quier le lendemain. Се n'est pas le cas chez nous; aussi
пе serons nous jamais avanc6s bien loin dans cette
partie. Аи sujet de l'opposition nous еп avons aussi
ипе dans cette partie digne de pit,i6; c'est m-r de Кат-
penhausen, qui est de tout tems еп guerre ouverte avec
le minist.re des finances. Dernibrement, roccasion du
nouveau budjet qui prbsentait ип d'environ Ы)
millions (sans compter les d6penses impr6vues qui sont
chez nous aussi incertaines qu'immenses)
le ministre