sur ces deux pays, que la Russie pas du tont те-
nagbs. Les deux afn6s grands-ducs пе peuvent que se
m6fler et se d6tester mutuellement; ear Гип voit sa pos-
t6rit6 proscrite du tr0ne роит satisfaire l'autre avec sa
prog6niture, tandis que celui-ci пе peut pas pr6tendre
que l'autre пе fasse le тёте соир d'autocratie que
l'Empereur actuel а fait et que faisaient 6galement
leurs anc@tres. Tous, tant qu'ils sont, briguent l'honneur
de passer роит des militaires, seul et unique m6rite
qu'ils reconnaissent dans l'6tat. C'est donc ипе lutte
arm6e qui doit d6cider purement de. leurs droits res-
pectifs, et malheur la patrie, si c'est le parti polonais
qui obtient le dessus! Viendra ensuite ип tems ой la
Russie, la nation, le pays, sera appel6 se faire jus-
tice lui-m6me contre son propre gouvernement, qui
l'a opprim6, et 6tablir ипе nouvelle bre de son exis-
tence politique et morale. Tels 6taient de tout tems la
marche et les progrbs des r6volutions politiques; et
cependant оп veut dicter la loi аих autres peuples, sans
avoir 6gard pour le sien et sans prendre garde de се
qui l'avance vers sa ruine. C'est dans le d6sespoir des
nations • que naissent les carbonari, et nous avons de
l'6tofe de quoi еп faire, commencer par les d6fenseurs
de F6tat тёте. Le militaire est le seul Ctat qu'on
estime; mais c'est cette classe тёте qui est la plus
malheureuse.—Le d6sespoir du r6giment S6m6nowsky
le prouve mieux que toute autre chose. Le colonel
Schwartz peine рати dans le r6giment, que les sol-
dats ont dit: тюроив команДирб, и. Реоргјевскаго жреста
нптб! Ensuite ils ont d'abord seu qu'il 6tait d'extrac-
tion juive, et l'on se demandait dans le r6giment s'il
btait baptis6 ои s'il suivait encore la loi de Moise? Оп
dit que le grand-duc Michel, еп qualit6 de brigadier