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M-r de Villette, qui n'aime point ces sortes de cho-
ses, alla аи rendez-vous trois heures avant celle que
lui avait indiqu6 son adversaire, lequel пе s'y trouva
pas. M-r de Villette revient sur-le-champ chez lui,
fait son paquet, et part dans l'instant pour s'6loigner
de Paris, sans etre d6cid6 ой il irait, et s'il se ren-
drait Marseilles ои Genbve. Il pr6f6ra malheureuse-
ment се dernier endroit *).
Il vint, еп septembre 1777 voir m-r de Voltaire
Ferney, chez wi,il•: ayMt раыб. jours il у
а quatorze ans, lorsque son- pbre, avec lequel il 6tait
brouill4 mourut (m-r de Voltaire fut 0blig6 de lui
prdter cinquante louis pour faire sa route Paris).
M-r de Voltaire •l'engagea venir loger chez lui;
et qnelque temps aprbs m-r le marquis de Villevieille,
ami de m-r de Villette, arriva aussi Ferney..
Mad. Deni8, nibce de m-r de -Voltaire, avait, depuis
deux ans, pris auprbs d'elle, pour lui tenir compagnie
et рат commis6ration, ипе јеппе demoiselle, fllle de
m-r de Varicourt, garde du corps, pbre de onze еп-
fans.
Dbs que m-r Villette fut arriv6, il dit qu'il vonlait
6pouser m-lle de Varicourt, се qu'il flt епйп, aprbs
avoir cependant tergivers6 prbs trois mois **).
* ) Је tiens се .r6cit d'un homme trbs attach6 m-r de Viltette, et
t6moin occulgire.
**) 11 n'est point vrai, сотте оп l'a dit, et сотте оп l'a imprim6, que
de Voltaire ett jamais l'id6e d'ofrir ипе forte dot la femme de
m-r de Villette; cela ett тёте 6t6 ridicule, puisqu'il s'annonga сотте
jouissant de cent vingt mille liyrey. de rentes; par cons6quent il п'а point
еи aussi la gloire pr6tendue de refuser. M-r. de Voltaire et mad. Deni;
seulcment quelques diamants la јеипе mari6e. M-r de Vil•
lette а тёте cherch6 faire croire que sa femme et lui 6taient parents
de m-r de Voltaire.