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De Nutua поив albes coucher Sennecey, et le

&oisibme jour Dijon, ой dbs l'instant qu'il fut arri-

v6 il alla voir quelques conseillers et le raporteur d'un

pwcbs qu'il soutenait роит mad. Denis. Plusieurs рет-

sonnes de la prbmiere distincion vinrent pour [е vi-

siter, et payaient les servantes de l'auberge абп qu'el-

les laissassent porbe de sa chambre ouverte. Quel-

ques-uns voulurent тёте s'habiiler еп дагеопв du са-

baret айп de le servir son souper, et de le voir

par се stratagbBle,

Le lendemain nous all&mes coueher Јоеду, ев de

nous comptions arriver le тёте jour Paris; mais

l'essieu du carrosse se cassa, Оп envoya ип postillon

Moret, qui у Ц•оиуа m-r de Villetbe qui venait seu-

lement .d'arriver, et qui vint nous chercher dans .son

carrosse, aprbs quoi il repartit avec sa compagnie.

Епбп le 10 f6vrier, vers les trois heures et demie du

soir, поид arrivames Paris.

А la barribre les commis demandbrent si nous п'а-

vions rien contre les ordres du roi? „Ма foi, messieurs“

leur r6pondit m-r de Voltairef „је crois qu'il п'у а icy

de contrebqnde que moi“. Је descendis du carrosse pour

que.l'employ6 plus de facilit6 visiter. L'un des

gardes dit son camarade: „c'est, pardieu, monsieur de

Voltaire“, tira le oommis qui fouillait, lui r6p6ta la

тёте chose еп те fxant; је те mis rire. Alors tous

regardani avec le plus grand 6tonnement m616 de re-

spect, pribvegb m-r de Voltaire. de continuer БОП che-

П iqui pendut la route de [а meilleure sant6;

је пе l'ai ,iagnis ми d'une humeur plus agr6&ble; il

avit 6t4 d'une gaiet(. chasmaute. Son grand plaisir

de faire tous eforta роит m'enivrer, disant