pefte aventure laissa ипр forte impression dans son
epprit, et lui 6t faire des r6Rexions.
Les pr6tres commencbrent aussi bient6t murmurer.
Ье cur6 de St.-Sulpice chercha plusieurs fois de voir
et de parler m-r de Voltaire, maisil пе put alors у
parvenir.
Le genre de vie que menait се vieillard depuis son
arriv6e, 6tait exactement contraire celui qu'il avait
embrass6 Ferney, ой il 6tait tranquille, п'у remplis-
sant аисип de ces devoirs genants de la soci6t6, пе
voyant presque personne, jouissant еп tout sens de l8
plus grande libert6, passant la plus grande partie du
temps dans son lit travailler, se promenant des то-
ments dans ses jardins, dans ses for6ts ои dans ses
possessions, dirigeant lui-m6me les travaux de la сатт
радпе, goatant le de cr6er et de v.oir prosp6rer
sa colonie. Се nouveau genre de vie, dis-je, lui ft bien-
t6t sentir qu'il sa sant6; les jambes lui епДЬ-
rent de la fatigue de se tenir debout pour
сеих qui venaient le visiter.
Un ex-j6sqitg l'Ob6 Gautier, lui 6crivit
pour lui ses serviees spirituel8 si l'occasion .s'en
pr6seutait. M-r de Voltaire le remercia par 6crit. L'ab-
b6 vini le voir et laissa son adresse. Quand il fut sorti,
је demandai топ ma3tre s'il 6tait content de топ-
sieur Gautier; il те r6pondit que c'6tait ип bon im-
b6cile.
Quelqueg jours aprbs la visite de cet abb6, il vint ип
homme habill6 еп habit court de pr6tre. Il те dit qu'il
d6sirait ardemment de voir m-r de Voltaire, qu'il
nait de quatre mille lieues. Cela excita та curiosit6.
Је lui r6pondis дие m-r de Voltaire 6tait malade, et
qu'il де pouvait accorder que des audiences trbs-cour-