tes. Је demandai топ maftre la permission de lui

pr6senter cet homme qui diBait venir de si loin. „Bh

bien, qu'il vienne пп moment; il ропта т'ар-

pendre quelque chose de nouveau•k. Је retournai ап-

Fbs de топ pr6tendu voyageur, et lui demandai son

пот et sa patrie; il те r6pondit qu'il s'appelait l'abb6

Marthe, qu'il 6tait d'Italie, се qui те cansa de la sur-

prise.

Cependant, је l'introduisis dans la chambre de m-r

de Voltaire, qui lui dit d'abord: „Vous avez топ-

sieur, пп habit qui пе paratt рад 6tre celui d'nn hom-

ме qui vient de quatre mille lienesg. L'abb6 lui r6-

pondit que ее n'6tait pas son habit ordinaire; ensuite

il supplia топ maftre de permettre qu'il l'entretint еп

particulier. Mzr de Voltaire те pria, ainsi qu'nn serru-

rier •qui racommodait ипе sonnette, de les laisser seuls.

Је• sortis gt те ins la portg•'disant аи serrnrier d'y

re±er aussi; il те prit ипе grande palpitakon, et топ

premier mouvemgnt fut d0 porter machinalement la

main топ couteau.

Un instant aprbB m-r de VoR&ire s'6etid avec:v6h6-

тепее: „АТ monsieur, que faite€ vousq Relevez-vous!g

L'abbb, s'6tant mis депоих, dit: i„Monsieur, il faut

que tout l'heure vous vous confessiez moi, et cela

absolument; il п'у а point reculer, ле suis icy ех-

prbs;

„N'6tes vous pas је suis du

reprit que vous fa.ites prouve

qne vous «es аи • moins• de la lisibre; allez-vous-en

dans votre paroissb у remplir vos devoirs envers Dieu,

et laissez-moi remplir les miens dans та ehambreg.

J'6tais rentr6 sit0t que j'eus entendu l'exclamation

de топ maftre; Је vis eet •homme депоих, qui пе