avec le Maitre: il le тёпе grand t.rain. Il le croit Пб-
cessaire lui, et il craint de le perdre.
Је пе реих pas те passer de vous raconter ипе
anecdote de lui. Сотте toute l'exp6dition de la M6di-
terran6e d6pendait de son ressort, Budberg lui envo-
yait de Tilsit les ordres de l'Empereur pour la reddi-
tion de Cattaro etc. etc., le priant de les contresigner
et de les exp6dier. П prend le feu, renvoye lui tous
les papiers avec des expressions les plus yiolentes sur
leur contenu, et refusant 0btemp6rer. Ceci lui а pro-
cur6 ипе lettre trbs-gracieuse de Maftre, et аи retour
ici, il а 6t6 fait ministre. Tout ceci est vrai, mais pas
g6n6ralement соппи.
Је l'ai vu се matin pour lui lire ипе lettre confden-
tielle que j'avais reeue hier d'Alexis Greig et pour sol-
liciter ses bons offces pour la succession de la сот-
mission Londres pour le frbre 0harles dans le cas
que sa mbre se meurt. J'ai 6t6 assez content de l'in-
t6r6t avec lequel il а adopt6 се plan. •Alexis vous fait
mille compliments, mais il а bien fait n'6crire ni
vous, ni l'amiral Tchitchagow pr6sent.
Toutes les gardes ont pass6 par notre rue il у а trois
jours (Samedi). M-r Savary пе quittait pas le Maitre;
il 6tait brod6 sur toutes les coutures. La compagnie de
Michel, qui 6tait la t6te de toutes, 6tait superbe, сот-
те aussi tout le r6giment; les autres beaucoup chang6s.
Pas ип mot encore dans le public d'un certain ar-
rangement. Notre change est all6 аи diable (251/2 реп-
ces), et тёте les propri6t6s foncibres sont paralys6es.