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j'ai dit а donn6 de la satisfaction la plus marquante,

surtout dans le premier endroit, et а 6t6 analogue

leur faeon de penser. Elles ont parl6 аи snjet du c•te

Michel, сотте tout le monde parle. C'est assez vous

dire.

J'ai caus6 avec les ministres, avec lesquels j'avais

ci-devant des liaisons. Rien presque пе se fait sans 6tre

par16 аи Conseil des ministres; lh, si la chose est tant

que soit реи hors de chose ordinaire, quoique simple

et claire, elle п'у est d6termin6e, mais envoy6e аи quar-

tier-g6n6ral et у reste sans r6ponse. Те] est l'6tat ci-

vil du pays. Роит l'6tat de l'arm6e tel сотте il exi-

ste еп Allemagne, d'aprbs tous les rapports, il n'est que

justice d'en parler autrement: elle est dans l'6tat le plus

brillant. Mais de ceci је пе vous parlerai pas: vous еп

entendez les prouesses et les louanges plus t6t et plus

amplement que nous. C'6tait seulement avant-hier qu'

оп а publi6 le premier document offciel еп forme de

journal des de l'arm6e depuis le recom-

mencement des hostilit6s. C'est seulement рат la да-

zette de Berlin et par les lettres des jeunes gens

leurs parents que nous avons appris quelque chose.

Оп т'а lu hier ип court journal envoy6 par Willi6

ип de ses amis ici de 13 (25) septembre, apport6 par

le dernier conrrier; il est trbs-int6ressant par les sim-

ples faits et mouvements. L'afaire de Dresde f0t bien

affligeante; elle f0t entreprise contre l'ayis du g6n6ral

Moreau; оп la met sur le dos du prince Schwartzen-

berg. Pourtant, [е Maitre doit 6tre commendant еп chef;

car оп voit dans le journal que Sa Majest6 Inap6riale

а donn6 des ordres аи pr-ce Scbwartzenberg et Barclay

de ТОШ. Оп dit que Moreau а dit Sa Majest6 1'Em-

pereur, imm6diatement avant que de recevoir le соир: