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n'avons аисипе envie de faire la guerre, оп peut har-
diment dire que tout est fait de part et d'autre et que
la bonne intelligence пе peut pas subsister longtems.
Nous avons les уеих assur6mment tourn6s vers le
pays, ой vous r6sidez; mais nous пе sommes pas еп-
core pr6par6s donner des marques de rapproche-
ment. Cela пе peut pas pourtant tarder arriver, et
vous connaissant d'6tre сотте moi et bon Russe et
bon Anglais (саг ils doivent aller toujours ensemble),
је пе реих pas m'emp6cher, топ trbs-cher comte, de
vous exposer та faeon de penser sur ипе chose que
је crois d'6tre de la plus grande importance.
Је veux parler de la choix de l'homme qn'on enverra
dans се pays-ci pour ouvrir, faciliteo• et consoltder les
liaisons nouvelles. Dans ces vues personne пе peut
entrer еп rivalit6 avec lord S-t Helens, surtout pour
tout се qui est relatif аи commerce. Nous avons dans
ces derniers qnatres ans tant chang6 et d6natur6 tant .
tout le bon ancien systbme qu'il faudrait ип homme de
poids et qui possbde ипе grande confance, tant avec
le souverain qu'avec presque tout homme ici, avec le-
quel il aurait faire, pour nous ramener dans le bon
chemin. Је sais que се seigneur n'accepterait ипе telle
•commission moins que le roi пе l'exige de lui. Mais
dans ипе afaire de cette importance је suis persuad6
qu'il se laisserait fl6chir s'absenter de l'Angleterre
pour ипе courte p6riode. Les gens sens6s du Conseil
ici ont par exp6rience senti l'importance de la petite
classe des facteurs ои comonissionnairs anglais, qui ont
conduits pendant ип long cours d'ann6es les 6changes
entre ses deux nations аи proft de tous les denx et
avec des pertes si petites qu'elles se r6duisent presque