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Paris, le 24 aoot (5 septembre) 1815.

Quelque inattendH qu'•a 6t6 роит moi le poste que

ј'оссире maintenant et malgr6 la modicit6 des servi-

ces que је suis тёте de rendre, j'estime fort haut

l'avantage d'une connaissance personnelle avec le dig-

пе, l'excellent mar6chal. Tout le monde lui rend jus-

tice pr6sent, et тёте le sot public de P6tersbourg

а r6voqu6 ses injustes et ridicules arr6ts l'6gard du

comte Barclay. Grace ses soins assidus, son amour

passionn6 роит le soldat, notre аттбе а 6t6 mise sur

ип pied d'ordre et de discipline qu'il est impossible de

surpasser. Un seul fait sufTra роит еп juger. L'arm6e

est forte de plus de т. hommes, sans compter les

non-combattans; sur ипе masse aussi consid6rable il

пе se trouve dans les h6pitaux qu'environ mala-

des et encore plut6t moins que plus.

La rapidit6 des 6vbnemens et le trbs-prochain d6-

n06ement des afaires ont fait 6vanouir les brillantes

esp6rances qu'autorisait та situation auprbs du mar6-

chal. Ба bataille de Waterloo, еп d6truisant la fortune

de Buonaparte, а d6rang6 aussi та maison de cartes.

Ј'еп serai quitte recommencer et j'ai d$ l'expecta-

tive du poste de conseiller d'ambassade ici qu'on т'а

ofert, sans que је l'ai postu16 et que је n'accepterai

condition d'accompagner l'arm6e jusqu'aux fron-