c,tion de ses sujets. Роит lui donner ces moyens, il
fillait user de la plus grande mod6ration dans rexer-
cice du droit de la victoire et пе pas c.ontinuer les
sibges aprbs le licenciement de l'armbe, s'abstenir de
pressurer ип pays entibrement 6puisC et пе рад асса-
bler d'insultes et de m6pris ипе nation vaniteuse et
dbmoralisbe, mais encore puissante. Dans toutes ces
r6flexions је пе fais aprbs tout qu'abonder dans le
sens de celles que votre excellence а exprimb da.ns sa
lettre avec autant d'6nergie que de c.lart6: elle а mis
le doigt sur la plaie; j'ai essayb d'y mettre l'appareil.
Dans tous les cas, que j'aie raison ои tort, la Franee
n'aura pas souffrir de mes essais chirurgicals; ппоп
obscurit(i la met l'abri de се danger, et c'est juste-
ment се qui те doune le c.onrage d'bmet.t.re mes id6es
avec autant de libert6.
Је snis parfaitement de votre avis. monsieur le
comte, ,sur la situation de votre digne fls: elle est trbs-
d6licate et тете scabreuse. C'est de nos amis qu'il
aura le plus craindre. Toutefois оп n'est nnllement
еп peine роит lui: sa connaissa,nce des hommes et des
afaires. l'esprit de conciliation qui le distingue si 6mi-
n6mment le mettront тёте de sortir avec avantage
et honneur du commandement dont il est investi. Quant
аи marbchal Barclay, tous сеих qui le connaissent de
prbs, ainsi que les juges comp6tents еп fait d'admini-
stration militaire, partagent l'opinion de votre excellen-
се son 6gard. Је m'estime heureux de pouvoir те
compter parmi les premiers, et il est bien agr6able
роит moi de pouvoir vous assurer le prince-ma-
r6chal de son c,otb rend ипе complbte justice votre
excellence et аи comte Michel. aime se rappeller
sa rencontre avec vous Londres et se plt$t recon-