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Londrcs, le З dbccmbre 1818.

0utre les 6critures que j'ai sur les bras, је suis ос-

сирб faire partir mes gens pour l'Am6rique; si les

ordres qu'on те promet те manquent, је resterai

tranquillement еп Angleterre la fn du Сопд-

rbs, et puis nous verrons.

La course Newmarket а 6t6 d'autant plus agr6able

que le tems l'a singulibrement favoris6. Бе grand-duc

еп а 6t6 fort satisfait et s•est montr6 fort aimable. Le

duc lui а donn6 ип fort beau d6jeuner. La visite

Cambridge а fort mal r6ussi: оп у est arriv6 le jour

tombant, de sorte qu'on п'а ри voir que fort la hAte

le Trinity-Collbge, le king's Chapel et la belle statue

de Pitt, qu'on пе voyait d6j& qu'& travers les ombres

du cr6puscule.

Il n'est que trop vrai que le grand-duc, Constantin

doit venir passer la revue des troupes МапЬеиде:

son auguste frbre d'ici lui а d6p6ch6 ип courrier dont

оп attend incessamment le retour. Il est vraisemblable

que le comte Michel proftera de cette occasion роит

vous 6crire. Је те suis acquitt6 de vos ordres, топ-

sieur le comte, prbs de s. а. i. et des g6n6raux qui

l'accompagnent; le grand-duc т'а charg6 express6ment

de vous dire qu'il est tRs-sensible votre souvenir,

те priant еп тёте tems de le rappeler celui des

h0tes de Wilton. Les g6n6raux Paskevitch et Al6dinsky

те prient aussi de vous ofrir leurs trbs-vifs remercf-

ments; le premier у ajoute l'assurance qu'il tiendra sa

parole.