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Подучено 8-го Февраи 1812

S.-P6tersbourg, се 11 janvier 1812.

Voici 10 jours que је suis P6tersbourg, топ cher

comte, sans atre ni mieux pourtant, ni lanc6 dans le

monde; топ marasme пе те quitte pas, et је пе puis

plus rire. Је suis maussade et triste. J'ai еи ипе petite

distraction cependant; j'ai 6t6 avec S-t Priest l'incea.

die du palais d'Anitszkow; [е poste d'honneur 6tait

le sien, аи grenier оп nous а plant6 tous deux. Poutres,

plafonds, tout tombait, nous battions еп retraite de coin

encoin, de marche, еп marche. Enfn l'Empreur est arriv6

et поиз а ordonn6 de quitter notre poste; nous у avions

fait notre devoir, топ cher comte. Tout а 6t6 br0l61

Les miroires, jet6s par les fen6tres, роит etre conser-

v6s! Enfn, nous avons achev6 поз travaux рат aller

vis-h-vis souper chez la belle de Pouchkine.

Le froid estinsupportable, је п'еп puis plus, etle manque

de larges divans ach6ve de m'indisposer contre се climat.

L'Empereur т'а permis de passer dans la cavalerie; le

grand-duc те comble de bont6. Mais сотте се n'est

qu lui que је puis m'adresser роит pa.sser dans ип

r6giment, је crains pourtant que cela пе soufre quel-

que diffcult6. Оп т'а parl6 des dragons de la garde.

Tszitszerine devrait commander la garde cheval; је пе