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маткпялы для россш БРИТАНСКАГО МУЗЕЯ въ лондонт.
d6ji. Il commande le corps de 1' artillerie; il а form6 ип corps
d' observation de 30 mille hommes, compos6 de tout се qu' il у а
de plus dbterminbs officiers et grenadiers de toute 1' агтёе, dont
ипе 16gion doit pr6sent contre vent et татёе venir faire garnison
dans сене capitale, pendant que le reste formera ип cordon le
long de la Dvina, depuis Riga jusqu'au dessus de Smblensk. Сене
агтёе et indbpendante de tous autres ordres que les sieos, aussi
bien que le r6giment de cuirassiers du corps, qui est ici et qui
est entibrement sa disposition. S'.il а le courage, il пе peut
manquer de rbussir, mais il еп а f6rt реи. П а cependant sa
ddvotion des gens, qui у excellent, tels que Gleboff et autres. Outre
tout cela, il lient les principales branches du commerce. Par son
commerce de bois il а ruin6 les provinces et les »illes d' Esthonie,
de Narva, Pernau, Pleskau, Nowogorod et Smolensko. ll а le
commerce de l'huile de baleine, [а livrance des еаих де vie de
Russie et de France la соигоппе et des provisions la соиг; [а
plus grande part dans le commerce du Levant, de Perse et de la
Chine; [а ferme des droits de kislac et d' Astrakan; еп ип mot, il
gouverne pr6sent tout absolument, et jamais personne п'а еи
ипе plus grande autorit6 que lui; il пе se fait rien sans sa volontb
ои contre son дгё, et il cst le сапа] de toutes les grices et de toutes
les faveurs; il пе lui тапчие чие de pouvoir gagner du crbdit
auprbs des gardes; cela пе saurait lui manquer dans la suite, dbs
qu'il vienRra у vaquer seulement ип poste de Lieutenant Colonel.
Tout cela forme ипе perspective, qui fait dresser les cheveux, qaand
оп у pense. Еп attendant, L'Imp6ratrice п ' d•coute qu' еих; пе voit,
ni пе s' informe de rien et continue son тёте train de vie, et а
livr6, la lettre, [ ' Empire аи pillage ип chacun: de sorte,
que chacun pille, vole,
commet des injustices, se fait droit soi
тёте et emporte се qu'il veut avec impunite et sans чие person-
пе s'en embarrasse. Еп ип mot, jamais la Russie п'а 6t6 dans
ип btat plus embrouilib, plus dangereux, ni plus pitoyable, qu' е lle
1' est ћ pr6sent. Il s' еп faut de Ьеаисоир qu' оп пе puisse pr6voir,
quelle sera la lin de tout cela, et cet Empire est devenu entib-
rement inutile ses amis et m6prisable роит les ennemis; il п'у
reste plus la moindre ombre (le bonne foi,
d' honneur, de соп-
fiance, de pudeur ои d' 6quitb, et 1' оп п'у voit plus qu' ипе vanit6
et ип lnxe inexprimables et qui menacent ruine. Ceqendant les