МАТЕРIЯЛЫ ДЛЯ россш БРИТАНСКАГО МУЗЕЯ ВЪ
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res et autres bitiments convenables (l' autant plus qu' ils п ' avaienf
craindre аисип empechement Де la part de 1' ennemi.
Le dessein du A!arechal 61ait selon се qu'il еп а ecrit ici lui
тёте de (lbvas(er (Ч brt!er tout dans sa retrai(e depuis Insterbourg
ј usqu' Tilsit (mauvaise preuve de l' intention de reprendre les орб-
rations сене аппёе сотте оп а voulu le faire croire et qui donne
fortement penser, qu' оп avait grand реит d' etre poursuivi раг
1' ennemi). Mais оп lui envoya d' abord dbfense de rien faire de
semblabie. Cependant
il а 6crit dans се temps li аи S6nat d' envo-
ует les ordres n6cessaires еп Courlande е1. еп Livonie роит у ртёра-
тет les quar(iers роит 1' qui est dbjh depuis longtemps bien аи
delii de Tilsit. Оп assure, que 1' оп lui а envoyb ordre de disposer
tellement son аттее, qu' elle ait Memel аи centre сотще son prin-
cipal magasin et de ticher de conserver cette place. Оп lui а fait
aussi de vifs reproches (le се qu'il п'а point envoy6, ni fait аисипе
mention dans ses rappor(s des lettres que le Feld-Mar&chal Eeheyald
lui а 6crit, 10uchant les d6vastations que les troupes irrbgulibres .ont
commises еп Prusse et touchant 1' bchange des prisonniers, avec
ordre d' envoyer d' abord ici les originaux de ces lettres. Le G6n6ral
Sibilsky а aussi fait (le grandes plaintes ici de се que pendagt [а
bataille, [е matin 7 heuces et demie il avait fait prier [е Матё-
chal Apraxin de lui envoyer quelques dragons et troupes irrbg.pli#res
роит occuper les dbfilbs, чие 1' ennemi devait passer dans la retrai-
te, assurant, qu' il lui rendrai1 bon compte de toute 1' аттёе , Prus-
sienne, чие quoiqu'il eut r6itir6 tous moments cette pri&re, il п ' еп
avait ри obtenir аисипе r6ponse jusqu'A 4 heures du soir, qu'il lui
envoya quelques Cosaques, lorsque l' ennemi avait (1ёјД pass6 1es d6
fi16s et qu' iI btaittrop tard роит pouvoir ex6cuter. Pendant la-
bataille toute [а cavalerie russienne, soi disant r6g160, fut cu1but6e еп
moins (le rien; et се qui пе fut pas tu6 fuit depuis Jegersdorf jus-
qu'h lnsterbourg sans regarder (lera•ibre soi: la plus grande perte fut
parmi elle; cependant оп п' еп а presque pas fait mention dans la
liste, et 1' оп п'у а ins6r6 que les noms des 01Ticiers, dont la pecte
pouvait s' apercevoir ici,
les autres• noms, реи ой point connus,
sont omis. La perte enti&re fut de prds (le 20 mille hommes, parmi
lesquels il у eut huit cents oficiers, et selon le dernier rapport du
Мат. Apraxin, toute son infanteri6 пе consiste plus qu'en 45 mille
hommes, ои environ, се qui fait реи prbs la moiti6 de се, qu' il
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