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МАТЕР!ЯЛЫ ДЛЯ россти БРИТАНСКАГО МУЗЕЯ ВЪ лондон
%Rdponse аи fi.
Madame la Princesse!
Permettez moi de т ' excuser d' accepter Те Dbfi, que vous те
prbsentez. Vows avez la hontb (le faire disparaitre Ia distance, qui
separe ипе grande а авпе (1' ип grand Empire,
d' ипе simple Miss
d'un coin de terre, qu'un petit cancre,
arriv6 de Corse et devenu
plus long, plus large, plus enflb, чие la plus 6norrne baleine,
se
propose d' avaler, сотте ипе pillule. Cette orande indulgence de
votre part pourrait те rassurer, mais се qui т ' efraye, с' est de
Vous savoir arm6e chevalier. Depuis 1' аде de dix huit ans, Vous
Etes form6e, аи maniement des armes, et Vous pouvez compter
le nombre de vos combats раг celui Де vos vic10ires; се serait
frop t6m6raire de vou10ir entrer еп lice, sans armes,
sans exp6ri-
епсе, sans adresse.
Lorsque ј' avais prbs (Те moi та cousine, ј' osais те mesurer
avec e11e. Ses petits airs, ses tons, ses gestes, ses expressions irlan-
dofrancisbes, ses hin ts, те donnaient occasion de boxer avec elle.
Le combat fni, nous nous еп aimions davan(age; maintenant, Ма-
Дате 1а Princesse, Vous la poss6dez entidre, et vos bontbs роит e11e
пе те permettent pas de Vous la disputer. Non, Madame, il пе
m'est plus permis d' Etre votre rivale.
Vous avez sur moi trop d' avan(ages. Је n'ai pour moi, que
1' ami1i6, et Vous avez роит Vous 1' amitib, que Vous voulez bien
avoir роит la chbre cousine, et de plus les hienfaits, dont Vous la
comblez Mais пе pouvant pas 6tre votre rivale, је veux ё1те сене
de та cousine, еп partageant avec elle sa reconnaissance et son
amiti6 respectueuse роит sa bienfaitrice.
Ј' oserais donc Vous de-
mander Та faveur croire, que је suis autant. que топ amie, avec
les sentimens les plus respectueux,
Madame la Princesse,
Votre trbs humble et trbs 0b6issante servante
Marie Marow Wilmot.
Се jeudi 22 Febr., 1804.