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поп pour envahir et pour faire la guerre que cette grande
alliance а 6t6 form6e.
Tant qu'on voudra еп conserver l'esprit, il п'у а
laisser ГЕиторе tranquille et telle qu'elle exiBte: Le Roi
пе peut pr6senter аисипе inqui6tude l'Empereur; Sa
mod6ration сотте Sa g6n6rosit6 sont conntes; mais оп пе
peut ве refuser voir dans les 6changes que се Prince
propOse le projet de пе laisser aucunes de ses possessions
6parser et hors de port6e dans l'intention de n'6tre plus
дёпб dans ses mouvements et dans la vue de puvoir
6bran1er impun6ment l'6quilibre que la Prusse soutient
depuis 40 ans.
S'il еп 6tait autrement, quel avantage pourroit trou.
ver l'Empereur dans ип 6change ой il paroit perdre еп
6tendue, еп fertilit6, еп richesses et еп population ?
Се qui constitue essentiellement la force d'un Etat est
la masse r6unie des parties qui composent: la France jouit
de cet avantage; la Prusse travaille sa as-cesse rasgem-
bler les siennes et пе peut у parvenir; от par l'6change
projett6, la Cour de Vienne dont la politique marche tou-
jours ses fns acquereroit la facult6 de remplir cette vue
principale pour la quelle Elle пе cederoit que la pnrtion
de ses Etats qu'Elle пе peut d6fendre pour acquerir ип
accroissement plus r6el (le forces qui пе donneroit sur El-
le аисипе prise, еп mettant couvert les Pais Ваз autri-
chiens du ressentiment de la France.
Mais avant de porter plus loin l'exament des cons6-
quences venir de се nouvel ordre de choses, il faut ba-
lancer leg avantages et les inconv6nients imm6diai8 qui se
pr6sentent des propositions de PEmpereur : оп voit аи рте-
mier соир que P6change propos6 поив donne sur la
frontibre de Flandre ипе puissance inf6rieure celle qui
у regne, qu'on peut maitriser avec facilit6} et рат la quelle
la France пе peut plus 6tre attaqu6e; оп voit 6gale-
ment que la cession de la Bavibre pr6vient ипе guerre