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пеп prejuger sur son opinion, dans ипе circonstance aussi
zrave, ni ceder parconsequent аи desir que PEmpereur
поид temoigne de connoitre asses notre sentiment sur ва
proposition, pour pouvoir le presen ter аи Roi de Prusse
avec celui de la Russie, dont il paroit s0r. Nous aurons
ей ипе deference asses marqu6e роит PEmpereur, еп поив
taisant avec le Roi de Prusse, jusqu'a се que Sa Majest6
Imperiale ве soit ouvert avec lui sur се grand objet. Il
est imposible de s'ecarter, еп attendant, de la resolution
que le Roi а prise et fait savoir PEmpereur, de n'avoir
аисип avis sur le plgs ои le moins de poesibilit6 de cet
arrangement, avant d'avoir apris du Roi de Prusse сот-
ment ses inter@ts le lui feront envisager.
La cession de la Baviere а la Maison d'Autriche in-
teresse tellement aussi les Puissances d'Italie et les
qu'il seroit facheux qu'elles se crussent fond6es а ве plaindre
si le Roi, par ип consentement prematur6, paroissoit les
avoir oubli6es.
Il est ais6 de seutir que l'Empereur еи поив pressant
d'articuler еп за faveur notre fayon de voir sur доп echan.
дез voudroit pouvoir mettre celle du Roi de Prusse dans
la дёпе qu'il trouveroit entre la similitude de notre веп-
timentet celui de la Russie; Оп peut croiro aussi, qu'a papui
de ses demarches auprbs de Sa Majest6 Prussienne l'Em-
pereur chercheroit а la dpsinteresser, еп lui ofrant, peut
etre, доп consentement et ses обсев pour lui faire troquer
les MargraviatB de franconie contre les Lugaces; Mais П
est permis de douter que le Roi de Prnsse soit tent6 de
cet arrangement eventuel avec la condition de voir l'Em.
pereur devenir
sur le champ, maitro de la Baviere; Le
Roi de Prusse s'est refus6, аи moment de la mort de
PElecteur Maximilien, а la proposition faite рат la Сюиг
Imperiale, pour lui obtenir les Lusaces, еп Lechange des
Margraviat8, quoiqu'il пе 8'agit alors que de laisser еп
retour PEmpereur s'accomoder d'une partie de la Baviere