— 209 —

gouvernement ипе fois T6tabli роит des indemnit6s justes et rai-

sonnables. L'Angleterre serait facile й, s'entendre avec l'Au-

triche sur les limites les plus 6troites assigner й, la France

apRs sa restauration. Dans tous les cas et surtout dans celui-ci

il serait bon, се те semble,' de commencer рат le commencement,

et c'est се qu'on пе fait pas. L'Autriche dans ces derniers temps

а toujours voulu partager la реаи de l'ours avant de l'avoir

couch6 par terre: il еп est arriv6, que l'ours lui а toujours

60happ6. • Il est vrai, qu'elle пе saurait 6tre trop sur ses gardes

du c6t6 de la Prusse. Mais c'est роит cela тёте qu'elle aurait

tjcher de conduire celle-ci la conclusion, sans lui faire

trop connaftre elle veut la mener; quand les choses еп seront

т, la Prusse dans toutes les chances possibles пе serait pas la

maitresse de donneT la loi, lorsque l'Autriche ащ•а роит elle et

la Russie et l'Angleterre (sic?).

C'est ип vrai enfantillage que la lettre que le comte Пои-

miantzew vous а 6crite. Је crois 1) que vous avez empi6t6 sur

Il п'у а pas de r6ponse

ses droits еп 6crivant ип Su6dois.

sbl'ieuse й, faire cette lettre; il est pourtant vrai, que votre

correspondance avec Armfeldt se trouve еп original entre les

mains du r6gent 2). Il l'a publi6e avec ипе ind6cence r6voltante,

оп peut тёте dire ofensante, si la petitesse de ses motifs et

cette тёте ind6cence de ton п'еп faisait plut6t ип objet de ri-

dicule et de m6pris que de со1ёте et de ressentiment. Vous et

le comte de Stackelberg vous etes accommod6s de toutes

dans les que la соит de Stockholm а •publi6es cette

occasion.

Igelstl'Om, malgr6 1'imb6cillit6, dont toute sa conduite porte

l'empfeinte, а еи pourtant le boy sens d'exterminer toute la сот-

respondance de son pr6d6cesseur et la sienne avec notre соит

avant de quitter Varsovie. Ainsi tout се que disent les Polonais

des pr6tendus qu'ils 0nt d6couverts dans cette corres-

pondance est ипе рите invention de leur part. D'ailleurs, ci cette

correspondance 6tait Тёте tomb6e entre leurs mains, ils п'у аи-

raient trouv6 la moindre trace de malveillance contre l'Autriche.

Роит le pauvre baron de Nolcken, nous savons qu'il а

теси l'ordre de quitter son poste. П faudrait savoir, quelles sont

ses circonstances et се qu'il d6sire, роит pouvoiT lui rendre quel-

que service. Је serais enchant6 d'en tl'OUVer l'occasion, l'ayant

1) Не втЬрнгђе-ли „Il croit?”

2) Карлъ Зюдерманлаидскт. Б.

СЕМЕЙСТВО изумовскихъ.—т. У.

14