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sur cet objet, j'entreyois ипе circonstance, dans laquelle оп pourra

peut-&tre l'emporter. Nous avons notion que depuis notre alliance

avec l'Angleterre cette puissance veut entretenir 'Chez nous ип

ambassadeur. Nous serons donc dallS le cas de conf6rer le тёте

аи comte de Worontzow, et peut-&tr.e son 6gard suivra-

t-on l'exemple du comte de Tchernychew, dont le traitement а

6t6 de trente mille roubles. Се serait ипе occasion toute natu-

relle de demander роит vous la parit6. Le cas venant 6choir,

је vous conseille de пе pas h6siter vous adresser directement

l'Imp6ratrice, еп lui repr6sentant, que d'aplts les usages res-

pectifs de Vienne et de Londres ип ambassadeul' ои ип ministre

est bien plus еп 6vidence dans le premier de ces deux postes

que dans l'autre et que рат cons6quent l'un 6tant plus tenu

la repr6sentation et la d6pense que l'autre, la dif6rence de

la chert6 d'un adroit l'autre 6tait plus que compens6es рат

celle de la татйё1'е de vivre.

Quant аих repr6sentations que vous faites sur le besoin que

vous avez d'aller аих еаих de Carlsbad, S. М. а bien voulu у

avoir 6gard et т'а autoris6 de vous marquer, que vous 6tiez le

maftre d'y aller quand vous voudrez, persuad6e cependant que

vous choisirez si bien votre temps que votre absence momentan6e

пе nuirait d'aucune maniere аих afaires. Il s'entend (le soi-mome

que vous laissiez quelqu'ull, klupfeld par exemple, que vous

accr6diterez auprts du ministre еп qualit6 de charg6 d'afaires.

Је crois cependant que vous пе profterez диёте cette аппбе-

ci de cette permission, car la saison des еаих sera d6j5 pass6e

аи moment ой vous la recevrez; c'est donc le courant de l'ann6e

prochaine que vous pourrez vous еп pr6valoir, si les circonstan-

ces le permettent, c'est de quoi је doute fort la tournure que

prennent les afaires. Еп attendant, топ bon ami, је vous invite

et аи пот de votre amiti6 et pour le biell de ces m&mes afai-

res de soigner votre sant6 du mieux que vous pourrez. Le meil-

leur тоуеп que vous pourriez employer pour C“la serait d'6car-

ter du travail que votre р]асе vous prescrit ces anxi6tes et ces

inqui6tudes d'esprit qui пе vous conviennent nullement, car vous

avez dins votre judiciaire et dans vos connaissances tout се

qu'il faut pour n'avoir аисип reproche vous faire, ni crain-

dre ип renvoi.

Quand votre dernibre •exp6dition est parvenue ici, celle щие

се courrier-ci vous porte 6tait toute faite et toute approu-

v6e; elle part telle' qu'elle а 6t6 r6dig6e. Il semble qu'elle sa-

tisfait tout се que la соит de Vienne nous demande ои peut