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ci, сотте је viens de le dire, пе g5te pas ses propres af-

faires.

mis les lettres de Dumouriez 1) sous les уеих de l'Imp6ra-

trice; elle п'а pas agr66 les ofres de cet aventurier. R6elle-

ment il у aurait de l'ind6cence l'admettre son service dans

ип grade 6lev6, ent5ch6 сотте il est du crime d'avoir 6t6 le

chef et le сотрИсе des r6gicides. Il serait cependant bon de

veiller stu• sa conduite et de l'emp&cher, surtout aussi longtemps

que les Polonais пе seront pas remis la raison, de les aller

rejoindre. Lorsque ses m6moires paraftront, vous m'obligerez

beaucoup de т'еп envoyer рат la plus prochaine occasion ип ои

deux exemplaires 2).

Је vous envoie ci-joints deux paquets Ди comte de Zoubow,

dont l'un renferme ипе lettre de l'Imp6ratrice роит vous et ипе

autre pour le prince de Cond6. Еп voyant l'6normit6 de la mienne

vous vous trouverez peut-&tre trop g6n6reusement d6dommag6 du

long silence que j'ai gard6. Que voulez-vous? Vous l'avez d6sir6,

et moi-meme j'avais aussi besoin de d6dommagement, et се n'est

qu'h ces lignes que је m'aperqois de la fatigue que је puis

vous causer et de celle que j'6prouve moi-m&me.

С.-Петербургъ, 7 октября 1794.

Parmi les d6p6ches qu'on а reques de votre part рат le

courrier que vous avez renvoy6 аи mar6chal de Roumiantzew,

il п'у а point еи de lettre pour moi. Је suppose, que le temps

пе vous а pas permis de m'6crire ои que vous avez tout 6puis6

dans vos rapports offciels. Vous verrez par la r6ponse que nous

у faisons, qu'on пе les а. pas trouy6s ici bien fatigants du c0t6

des protestations exorbitantes que font vos messieurs de n-bas.

Оп serait tent6 de croire, qu'ils пе les proposent telles que pour

6vitef d'en venir la conclusion et роит embrouiller les choses 3).

Dans ипе posture bien plus brillante et par cons6quent tout-b

1) Изв±стный полководецъ въ 1793 г. потерлппой

имъ битвы прп Нервинден•ђ п негодоватйя на терроръ б±жалъ въ п

предлагалъ свои услуги В.

2) О новомъ сочиненП1 Дюмурье, появпвшемся въ печати п%сколько позже,

а именно л±томъ 1795 г., писадъ графъ Н. П. Панипъ изъ Гродно кь своей

супруй. См. мое дла zuaueourrcauiE графа Н. П. Пани-

на“. С.-Петербургъ, 1888, т. 1, стр. 147. Нумзенъ называетъ это c0M[HeHie

„оир d'oeil sur l'ayeniT de la France”. Тамь же, стр. 157. В.

3) Нйжоторыя частп этого письма воспроизведены въ 1П т., стр. 170—171. Б.