— 273 —
d'observations verbales sur leur contenu. Malgr6 tout cela оп
doit &tre. persuad6, que S. М. le roi, qui est la probit6 тёте
et qui est ип alli6 constant et z616, пе manquera pas, qu'il
еп sera inform6, de d6savouer son coupable ministre Ratisbonne.
Је vois, que се monsieur est gouvern6 par le comte de Goertz.
П est еп bonnes mains. J'ai соппи се comte Goertz pendant
cinq ans, que је l'ai vu ministre de Prusse еп Russie; c'est
l'intrigant le plus fef6 et le plus impudent que la diplomatie
prussienne ait employ6 dans les afaires. П est tel, que les Luc-
chesini et leurs pareils sont des Catons et des Aristides еп сот-
paraison de lui. Је l'ai vu intriguer еп faveur de V6rac et de
la France contre Harris et l'Angleterre, employant les moyens
les plus bas, insinuant partout, que l'amiral Greigh 6tait реп-
sionn6 рат l'Angleterre et que si оп пе prend garde, il fera
briler сотте рат hasard tous nos chantiers et notre Hotte.
C'6tait lui l'instigateur et le collaborateur de la neutralit6
аттбе 1). П 6tait tout d6vou6 la France, et c'est le plus
dangereux des intrigants. Le comte de Starhemberg avant тёте
de recevoir les ordres а 6crit avec beaucoup de chaleur et de
logique mylord Grenville sur la conduite du hanovrien.
continue d'agir avec beaucoup d'activit6. Еп v6rit6 la cour
de Vienne п'а .jamais 6t6 si bien servie qub par lui.
Лонцонъ, 7/18 сентября 1795.
Је пе puis ni laisser partir m-r le vicomte de Desendrouin
S?ns vous 6crire, т-т le comte, ni vous 6crire autant que j'aurais
voulu, mais је suis press6 venant de recevoir ип billet de ту-
lord Grenville, qui те prie de se rendre tout de suite chez lui
et qui т'аппопсе еп тёте temps, qu'il va exp6dier се soir ип
courrier роит P6tersbourg. Је те borne donc r6f6rer се
que vous apprendrez de т-т Thugut sur се qui se passe ici,
qui est, qu'on craint d'avoir la guerre avec l'Espagne, qu'on а
des indices, qu'elle est presque in6vitable, et qu'on s'y pr6pare
sans provoquer.
Је vous supplie de recevoir avec bont6 le porteur; il а bien
servi sous son souverain, pour lequel il а perdu ип bien de 50
1) Графъ Семенъ Романовичъ не одобрялъ вооруженпаго нейтралитета
1780 г., потому что эта мФра была направлена противь а Воронцовъ
быль сторонникомъ англо-русскаго союза. О записнгђ графа Гёрца о воору-
ленномъ нейтралитетћ см. соч. Бергбома (Bergbohm) „Die bewafnete Neutra-
littit” (1780—83). Berlin, 1884, стр. 6—7. Б.
СЕМЕЙСТВО РАЗУМОВСКИХЪ. — Т. У.
18