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et Londres. Оп а 6t6 6tonn6 et avec raison de се qu'on propose
de nouveaux concerts, quand оп пе tient pas les concerts pass6s
et qu'on s'obs!ine пе pas ratifer depuis ипе аппбе ипе соп-
vention ропт des afaires et qu'en тёте temps оп
veut &tre assur6 d'une nouvelle assistance d'argent, qu'on cache
de l'Angleterre seule les articles secrets de Campo-Formio, secret,
qui sera bient0t celui de la com6die. Si оп traite ainsi се pays,
parce qu'on le croit perdu et pr&t etre envahi рат les Fran-
qais, оп se trompe trOs fort. Mais avec cette id6e оп пе devrait
pas поп plus demander des secours еп cas de recommencement
de la guerre. Le monde verra dans реи, que l'Angleterre est
loin d'@tre perdue, et оп verra la force, l'6nergie du gouverne-
ment britannique. Il saura se d6fendre et pourra aussi d6fendre
Naples рат mer. Si сеих qui sont еп parent6 avec la cour de
Naples 1) et qui sont plus й, l'aider par terre, font еп тёте
temps ипе diversion favorable qu'ils sont еп 6tat de faire, оп
est d6cid6 secourir Naples; mais il п'у aura аисип accord
avec Vienne, si аи pr6alable la convention роит les L. St.
n'est pas ratif6e.
Лондонъ, 12/23 октября 1798.
...Vous aurez sans doute 6t6 inform6, m-r le comte, de l'or-
dre que j'ai еи de tacher d'accommoder le dif6rend qui existe
entre les COUlTS de Londres et de Vienne. L'Empereur еп те le
dounant, m'6crivit, qu'il пе prend pas sur lui de d6cida•, la-
quelle des deux а tort ои raison, mais qu'il d6sire роит le bien
de la bonne cause, que tout cela аттапдб et l'harmonie тё-
tablie сотте рат le pass6. Il те communique еп тёте temps
la copie d'une d6p6che que le comte Cobenzl 6crivit аи comte
Starhemberg рат l'occasion du courrier, qui m'6tait exp6di6 et
dans laquelle cet ambassadeur dirigeant les afaires politiques de
sa соит ordonne топ de se servir de dif6rents argu-
ments pour persuader le britannique, qu'il а tort. Сотте
nos arguments avaient 6t6 6puis6s еп vain depuis 18 mois que
dure се d6m&16, nous 6tions r6jouis de voir arriver ипе nouvelle
source de арриубе par des arguments tous nouveaux,
et nous esp6rions qne le tout produirait l'efet qu'attendait le
comte Cobenzl. Mais notre grande surprise et chagrin la пои-
velle lumi?re et les nouveaux arguments et пе рет-
1) Францъ II быдъ племянникомъ королевы Кародины. Б.