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que la соит de Vienne а r6p6t6 sans cesse, qu'elle n'acceptera

jamais de subside роит пе pas perdre son ind6pendance envers

celle de bondres, qu'elle пе voulait que des emprunts, et сотте

les capitalistes пе voulaient pas pratel' sans ипе garantie du дои-

vernement, l'Autriche а d6sir6 d'avoir cette garantie, .qui fut

accord6e, et quand les payements faits рат les capitalistes du

premier emprunt furent 6puis6s, l'Autriche demanda faire ип

autre emprunt et autorisa le comte Starhemberg signer l'acte.

Mais сотте се second emprunt fut retard6 роит dif6rentes cir-

constances et que l'Autriche 6tait press6e d'avoir l'argent; l'An-

gleterre lui ft des avances, la concurrence de 1.600,000

Ь. St., et c'est роит еп assurer le remboursement que le ministre

anglais exigea, qu'un acte pass6 роит faire cet emprunt;

autrement le sautait et aurait 6t6 poursuivi d?avoil'

os6, sans le concours du parlement, avancer tout hasard, sans

esp6rance de remboursement, faire еп ип mot pr6sent d'une somme

si 6norme. D'ailleurs jamais, ni le gouvernement, ni les sujets

anglais n'auraient plus еи de foi dans аисипе afaire avec l'Au-

triche, et le cr6dit de cette derniere aurait 6t6 abim6 роит tou-

.jours. Enfn, le comte Starhemberg 6tait autoris6 faire се qu'il

а fait, et il n'est pas croyable, que la .соит puisse refusbr la

ratifcation.

Deux courriers du chevalier Eden du 22 avril et du 2 mai

sont arriv6s ici, sans que •j'aie de vos nouvelles, т-1' le comte,

et сотте vous avez toujours еи la bont6 de m'6crire рат tou-

tes les occasions pareilles, је suis persuad6, que се cher chevalier

п'а pas daign6 vous avertir du d6part de ses courriers. Се n'est

pas ainsi, que des ministres alli6s doivent agir entre еих.

Је crois de топ devoir de vous avel'til', qu'ici оп а 6t6

mortif6 du secret qu'on fait аи ministre anglais Vienne du

contenu des articles pr6liminaires 1) et trois courriers

exp6di6s par се ministre le 22, le 29 avril et le 2 de mai, il

n'6tait pas plus avanc6 que le 21, ой il apprit, que les pr61i-

minaires 6taient sign6s. Cette m6fance et се vis4-vis

d'une cour alli6e, qui а toujours tout communiqu6 la cour de

Vienne et qui а ofert la France la restitution de toutes les fles

conquises sur elle, pourvu qu'elle rende l'empereur се qu'elle

а conquis sur lui, а fait croire аи cabinet britannique, qu'il а 6t6

tout-Mait sacrif6, et il пе fallait pas moins que toute l'habi-

let6 du comte Starhemberg pour empacher, que рат d6sespoir оп

1) миръ. Б.