— 294 —

Ричьмондъ, 18/29 августа 1797.

J'ai requ, m-r le comte, la lettre que vous m'avez fait l'hon-

neur d'6crire рат m-r Thomson, qui а 6t6 longtemps dans la

J'ai recu aussi celle

maison de m-r le mar6cha.l, votre рёте...

que vous avez еи la bont6 de m'6crire du 5 de се mois avec

l'incluse du comte Morkow....

Је пе- vous dirai rien, m-r le comte, sur la n6gociation de

Lille, car је п'еп sais rien. La r6serve de la cour de Vieune

et sa de cacher celle de Londres се qu'elle traite

avec les Franqais а servi de motif et de тос1ё1е celle-ci d'agir

de la тёте faqon dans la n6gociation qu'elle п'а song6 еп-

tamer qu'aprts la connaissance de la signature des pr61imiuaires

еп Styrie le 18 avril et du contenu desquelles оп sait seulement,

que les articles publics ont 6t6 chang6s par la France, et les

articles secrets restent toujours secrets роит les alli6s m&mes.

Il est certain, qu'on пе pouvait pas terminer plus mal ипе

liaison intime, qui 6tait fond6e sur ипе confance aussi parfaite

que r6ciproque.

L'am6ricain т-т Smith, топ ami depuis longtemps, est revenu

dans• се pays. П se loue infniment de vos bont6s et de celles

de т-те la comtesse, et сотте т-те la comtesse а еи la bont6

de lui parler de moi avec ип int6r&t, qui те Hatte infniment

et. que је dois votre partialit6 еп та faveur, је vous supplie,

еп lui pr6sentant топ profond respect pour elle, de lui t6moigner

та profonde reconnaissance.

Рцчьмондъ, 28 августа (8 сентября) 1797.

Si m-r le chevalier Eden пе vous avertit pas des courriers

qu'il envoie Loudres, le bureau des afaires 6tranOres ici еп

use avec moi de la тёте aussi. Је vous prie de пе pas

vous 6tonner, quand l'arriv6e des courriers anglais vous n'avez

pas de mes nouvelles. Се n'est pas qu'on se m6fe de moi; се

n'est pas роит те choquer; car је sais, qu'on а роит moi les

sentiments qu'on doit avoir роит ип homme, qui а travai116

constamment et avec succOs r6unir les deux pays. Vous те

demanderez donc: Qu'est-ce donc que cette conduite? et је vous

r6pondra\.• n6gligence, inattention, d6fauts pouss6s аих derniers

ехс& dans leurs propres afaires aussi bien que dans celles qui

regardent les autres.