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et dit des impertinences аи prince de kourakin il а demand6
ипе audience de l'Empereur. Connaissant les intentions de l'Em-
pereur de пе plus admettre des ambassadeurs pour lui parler
d'afaires et ses dispositions роит le comte de Saurau, је lui fs
entendre, que cela n'6tait point ипе chose d'usage, que l'Em-
pereur avait refus6 ипе audience аи baron de Stedingk 1) et
qu'apros tout, s'il consentait la lui accorder, il пе pourrait
que l'6couter et le renvoyer роит ипе r6ponse аи Le
comte de Saurau пе s'en tint point mes avis et s'obstina й,
demander l'audience par le prince de kourakin, qui rendit compte
еп тёте temps l'Empereur .de tout се que Saurau lui avait
articulb. L'Empereur refusa l'audience et apprit avec humeur
tout се qu'on lui а dit des propos et observations de l'ambas-
sadeur autrichien. Ses gaucheries аи reste se r6@tent chaque
instant. S'imaginant sans doute, que pour faire r6ussir certai-
nes choses, il faut еп parler dans ses еп clair, il
produit l'efet contraire. S'il veut que је lui parle de quelque
chose, il dit, qu'il que је l'en entretiendrai, et l?Empe-
reur те d6fend de le faire. S'il пе veut pas, qu'Alopeus aille
Berlin, il fait voir се d6sir, et l'Empereur demande, de quel
droit ип ambassadeur autrichien veut inHuencer sur les nomina-
tions de ses ministres, et il а envie de faire d'emb16e choix
d'Alopeus. C'est, еп ип mot, gaucherie sur gaucherie. Еп рат-
lant des indemnit6s il dit аи prince de kourakin, que nous
sacrifons l'alli6 le plus de la Russie, que l'Autriche а
toujours 6t6 victime de ses liaisons avec nous etc. etc., et l'Em-
pereur а remarqu6, que si dans la guerre turque la cour de
Vienne а essuy6 des pertes роит nous, l'on pouvait bien mettre
еп ligne de compte nos exp6ditions еп Suisse et еп Italie2), et que
g6n6raux, offciers et soldats russes se rappelaieut encore de tout
се qu'ils avaient soufert. N'allez pas croire, que је suis mal
avec Saurau. Је аи contraire de le retenir, mais је crains
souvent de те ' voir compromis. Је le crois tlts galant homme,
et l'on пе peut certainement pas lui еп vouloir, parce qu'il
1) Дворъ бьпъ мепгј;е доступенъ шведскому дипломату въ это время всл'Ьд;
CTBie случившейся въ Фипдяндји съ графомъ Паинпымъ. См.
письмо гр. Стединка кь королю Густаву IV отъ 29 (11 1802 въ
моемъ для графа Н. П. Папппа“, VII.
37—38 Б.
9) Военныл• 1799 г. Въ особеппости неудачу Римскаго-Корсакова
ирл Цюрих± приписывали тому, что пе подцерживала воепиыя опе-
рацТ Русскихъ. Б.