de М. Adair, т'а d6cid6 les lui communiquer. Il а calcu16 la rapi-

dit6 de la course de топ expr&s, et il а cru qu'en еп faisant partir

ип imm6diatement de sa part, pour donner Londres connaissance

de ces r&solutions satisfaisantes, il serait possible que le courrier qu'il

exp6dierait arrivat avant celui qui nous sera adressd de St-P6tersbourg.

J'ai proft6 de cette ofre et c'est par cette occasion que i'ai l'hon-

neur d'envoyer ci-joint Votre Excellence des copies fd&les de la

ddp&che de la Cour, ainsi que de celle destin6e Talleyrand et qui

dtablit les conditions auxquelles la Russie renouerait les negeciations

pour la paix. Vous verrez dans ces deux pi&ces, Monsieur le comte,

et j'aurais 6t6 charm& d'avoir еи l'avantage de vous les faire соп-

naitre quelques heures plus t6t, que le поЫе courage que vous avez

d6ploy6, еп garantissant аи minist&e Britannique que le traitd que

vous nommez si bien celui de М. d'Oubril, пе serait point ratif6,

rencontrera l'enti&re approbation de la Cour.

Quant 1'occupation des Bouches-de-Cattaro, dont la conservation

fait l'objet de votre expddition de courrier, ceci, је vous l'avoue,

forme ипе question sur laquelle је n'aurais pas cru prendre sur moi

de prononcer. Elle а 6t6 trop mtrement pes6e St-P6tersbourg. Оп

s'y 6tait convaincu sans doute que, pour bviter аи ccrur des provinces

Autrichiennes des invasions que l'on n'ett pas 6t6 еп etat de repousser,

cause de la dislocation actuelle de l'arm6e, de la d&organisation

g6n6rale; роит pr6venir petit-&tre que des masses d6cup16es еп nombre

пе se portent, sous се pr&texte, imm&diatement еп Dalmatie, еп

Albanie, еп Serbie тёте, sans que cette Cour-ci puisse s'opposer

leur passage; mais plus que tout cela pour laisser l'Autriche le

temps de se reconnaitre et de se r&gdndrer; pour la d61ivrer de la

pr&sence des Franqais qui sont encore еп possession des clefs de la

monarchie; оп s'dtait convaincu d&jh que cet acte de d6f6rence et de

g6n6rosit6 devenait nbcessaire.

Les ordres d66nitifs cet 6gard те sont arrivds le I/I З.

Le 2/14, le courrier а continu6 sa route vers Trieste, ой ипе fr6gate

pr&te mettre la voile lui ofrait ипе occasion prompte et stre

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