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је vous suis bien reconnaissant, топ cher comte, pour 1es pi&ces
int6ressantes que vous m'avez communiqudes par Nicolay, qui vous
les rapporte. P&n6tr6 de douleur et outr6 de rage sur la trahison de
се d'Oubril, је n'avais de consolation que par la lecture de
votre lettre l'Empereur. Elle est digne de vous, de votre jugement
et de votre 616vation d'ime. Quant се traitre d'Oubril, qui пе vous
а pas envoy6 copie de ses instructions, ni de се qu'il а 6crit l'Empe-
reur et се Livonien, ои plut6t Prussien, сотте ils le sont tous,
jamais се диеих n'aurait ddshonorer son souverain et son pays еп
signant ипе paix infime contre le sens de ses instructions, s'il пе
savait que le prince Adam avait quitt6 ои devait quitter immanquable-
ment sa place. Il а fait sans doute cette abominable transaction dans
la certitude d'&tre арриуё рат Budberg, par Laharpe de Paris, par
Хитровъ, Lapoukhin, l'imb6cile Roumiantsof et се fou de Чичаговъ.
Il connaissait d'ailleurs la honteuse faiblesse de l'Empereur et d'aprbs
cela il а calcul& que si оп пе ratife pas тёте son infme trait6, оп
пе le punira еп аисипе manibre et il restera се qu'il а 6t6 auparavant;
mais аи contraire, si son ouvrage infime est ratifd, il sera avanc6 еп
grade, ddcor& de quelque ordre et renvoy6 Paris сотте ministre
p16nipotentiaire, ой il а s'attendre h d'autres r&compenses que BQna-
parte lui а sans doute promises par Talleyrand et Clarke. Prot6g6
chez nous par la Prusse, la France et leurs nombreux partisans
P6tersbourg, il doit immanquablement s'attendre ипе fortune, encore
plus brillante que celle qu'ont faite chez 1ious Alop6us et Buller, de
tout temps ddvou&s la Prusse et prot6gds par elle.
C'est се qui arrive toujours, quand оп se бе des parvenus. Un
homme de naissance, quand тёте son 6ducation serait пёдЕдёе du
c6t6 de l'instruction, n'entend parler que des principes d'honneur dans
la maison paternelle, пе veut pas d6roger la r6putation de ses
anc&tres et craint de se rendre m6prisable h ses pareils; mais le par-
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