• et que fnalement elles s'6taient rembarqu&es pour Corfou. Quoique
cela пе soit pas impossible, nous avons lieu toutefois de douter de
la v6racit6 de cette nouvelle; il est certain toujours que jusqu'ici nous
n'avons аисип avis ofciel cet 6gard. Les derniers ordres exp6dids
аи vice-amiral Siniavine lui enjoignaient de continuer ses op6rations
conform6ment аих instructions qui lui ont 6t6 envoy6es prbcddemment,
sans avoir 6gard аих communications que lui а adress&es М. d'Oubril
la suite du trait6 sign6 par lui le 8/20 Juillet.
Le Divan п'а point essentiellement vari6 dans sa conduite equi-
voque, et nous sommes toujours dans le cas de nous mdfer de ses
dispositions notre bgard. А l'occasion du passage d'un b&timent de
guerre 16ger allant de la mer Noire Corfou, la Porte avait voulu
faire quelques diTcult6s еп s'appuyant sur l'espexce de protestation
qu'elle avait faite pr6c6demment; mais les reprdsentations tr&s fond6es
de М. d'Italinsky ont bient6t 6cart6 ces diTcult6s, et le bdtiment а
tranquillement pass6. Vous etes sumsamment instruit, Monsieur le
comte, sur се que Sa Majest6 1'Empereur пе d6sire rien autant que de
maintenir et de conserver la bonne harmonie entre la Russie et
l'Empire 0ttoman; mais, d'apr& les dispositions connues de la Porte,
il пе faut pas se dissimuler qu'h la suite de l'arriv6e de S6bastiani
Constantinople, qui dans се moment - ci doit (1ёјћ у etre, il faut
s'attendre ип d6veloppement de d6terminations de sa part qui роит-
ront ais6ment amener ип 6tat de choses que nous ddsirerions vive-
ment pouvoir 6viter. Cette conjecture qui n'est que trop fond6e nous
fait ardemment d6sirer que le gouvernement Britannique veuille ren-
forcer autant que possible les forces maritimes de la M6diterran6e
роит qu'elles puissent efcacement coop6rer аих mesures que la соп-
duite ult6rieure du Divan pourra nous mettre dans le cas d'adopter.
La Cour de Vienne se trouve dans l'6tat le plus critique. Г)ёјА
l'Empereur а abdiqu6 la dignit6 de Chef de l'Empire Germanique,
сотте vous l'aurez sans doute d6jh appris, роит eviter, s'il est pos-
sible, ипе nouvelle guerre avec la France. Quoique l'on пе puisse
qu'applaudir А cette d6termination de S. М. 1. et R. А., il est сереп-
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