celle de Berlin, lorsque ses intentions seraient bien av6r6es et sa bonne

foi hors de doute, les subsides n6cessaires pour la mettre еп 6tat d'agir

vigoureusement. Пе реи de moyens p6cuniaires que poss&de la Prusse,

l'interruption totale de son commerce et les frais consid&rables de la

mobilisation de ses arm6es lui rendraient ип secours de се genre d'une

n6cessit6 indispensable роит pouvoir soutenir ses eforts jusqu'A la бп,

suppos6 qu'elle se d6cide entrer efectivement еп lice.

Еп faisant part, Monsieur le comte, аи minist&re Britannique de

tout се чие је viens de vous communiquer, vous t:icherez de votre

c6t6 de connaitre son opinion sur ces objets importants, et vous ет-

ploierez tous vos moyens роит amener cette Cour des dispositions

conformes celles de Sa Majest6 Imp6riale. L'union intime qui r&gne

entre les deux 6tats nous fait esp6rer que vous у parviendrez facile-

ment. Еп attendant avec impatience le r&ultat des ouvertures que vous

ferez се sujet аи ministere Britannique, il пе те reste qu'h vous

recommander, Monsieur le comte, de nous еп informer le plus t6t

possible.

St-P6tersbourg,

се 14 Aott

1806.

259.

је n'ai pas manqu6 de porter la connaissance de l'Empereur la

d6p&che que vous avez bien voulu m'adresser еп date du

.Juillet,

et par laquelle vous m'engagez solliciter le consentement de notre

Auguste Maitre А la ddmission que vous Lui avez demandde de tous

vos emplois. Quelque pbnible que m'etlt bte d'ailleurs cette tache, par

des motifs qui s'expliquent de soi-m&me, је n'aurais cependant pas

manqu6 de mettre tout топ empressement remplir vos voeux, mais

Sa Majest6 Imp6riale m'ayant fait connaitre qu'Elle se proposait de

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