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је profte de l'occasion du d6part de М. Boutenef *), qui part
роит le quartier g6n6ral, pour vous bcrire et vous remercier de la
lettre que vous m'avez fait l'amiti6 de m'dcrire, топ cher comte,
avant votre d6part de P6tersbourg.
ai 6t6 inquiet, ainsi que vos amis et amies, сотте katinka,
М. Jardine et toute la famille des Olive, sur votre 6tat, dont је rece-
vais des nouvelles par Longuinof. Vous avez beauconp soufert, vous
avez longtemps luttd entre la vie et la mort, mais enfn vous l'avez
6chapp6 belle pour la consolation de vos parents, de vos amis ct de
tous сеих qui vous connaissent et sont des bons et vrais Russes.
Cette maudite armde du Corse, qui а trouv6 sa captivit6 ои son
tombeau chez nous, а laiss6 des suites plus funestes encore que-la
ruine de Moscou et les incendies qu'elle а allum6s partout 0L'l elle а
pass6 victorieuse ои fugitive: се sont les 6&vres lentes, putrides ои
nerveuses, que les malheureux prisonniers malades ont communiqubes
аих n6tres et qui nous ont fait p6rir beaucoup de monde. Vous п'у
avez 6chapp6 que par miracle, се dont је те r6jouis bien sinc&rement.
Il parait que la Providence а mis enfn ип terme la puissance
du plus ex6crable monstre que la nature humaine ait jamais produit.
Depuis la reprise des hostilit6s il est constamment battu de tous
c6t6s. Si оп пе se fit pas retird de devant Dresde et si l'arm6e prin-
cipale des alli6s пе ftt pas rentr6e еп Boh&me, il n'aurait pas ри
тёпте fabriquer des relations dans lesquelles il pr6tend avoir еи la
victoire, pris soixante mille prisonniers et 0blig6 ses ennemis se
retirer. је suis persuad6 que cette retraite п'а pas 6t6 d6cid6e par
nous et qu'elle est la suite de се syst&me, aussi timide que mauvais,
qui consiste se retirer dbs qu'on apprend qu'il у а ип corps de troupes
ennemies qui s'est post6 derri&re nous. Qu'importe que Vandamme soit
* ) Петровичъ, 1780—1868; дипломатъ, позже чрезвычайный
и полномочный министръ при Оттоманской Порт±.
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